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Micha A. Vosesviatski
Micha A. Vosesviatski





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MessageSujet: Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter.   Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter. Icon_minitime1Lun 4 Mar - 19:51

©️ blend - Tumblr


Micha Andreï Vosesviatski

ft. Adam Brody

Je ne suis pas quelqu'un de très extraverti... Non c'est vrai... Dès ma plus tendre enfance j'ai appris qu'il vallait mieux se cacher du regard des autres. Surtout là où j'ai vécu. Mon père étant politicien et ma mère le suivant partout, ils m'emmenaient aussi et je changeais beaucoup d'écoles... Une dizaine de fois par ans pour vous donner une estimation. Malgré ça je pense m'être plutôt bien développé. Je me suis fait des amis aux 4 coins de la Russie, puis les ait oublié, un peu. Parce que ne nous voilons pas la face, je pense qu'ils m'ont oublié aussi. Comme vous pouvez donc le voir je suis quelqu'un d'assez pessimiste, je n'ai pas confiance en l'Homme, en général. Je pense que par nature l'Homme est mauvais contrairement à tout ce qu'on a pu nous enseigner. Il se bonifie avec l'âge comme le bon vin... (remarquez je ne suis pas amateur alors...) Mais il suffit de regarder les enfants... Ils se piquent mutuellement leur jouets, s'en contrefiche que l'autre pleure du moment que lui est heureux. L'Homme est mauvais.


Carte d'identité:
Répondre ici.
Bonjour à tous, chers téléspectateurs ! Aujourd'hui nous accueillons parmi nous Micha mais vous pouvez l'appeler Michou, Cachou.... Tout ce qui se finit en 'ou' :=D car on est entre nous !
Et oui Jim, cette nouvelle recrue fraîchement débarquée de la Porte de Transfert d'Omois est on ne peut plus Humain :3 et nous fait l'honneur de sa présence du haut de ses 19 belles années.
Et encore John, vous n'avez pas tout vu, car ayant déjà interviewé notre invité, je peux vous certifier que ce nounours a une magie de couleur verte pomme est d'une puissance correcte. Il va falloir s'accrocher John ! Mais la question qui vous brûle sans doute les lèvres...
….est : mais à quel camp notre lascar appartient il ? La réponse est le camp je suis fils du premier ministre russe o/ et descendant de la branche principale des Romanov . Adulez moi What a Face, il appartient donc logiquement au groupe V.I.P...
Mais nous ne le jugeons pas, John, bien au contraire, les autres membres de ce groupe vont l'accueillir à bras ouverts, lui et son familier ! En fait...
... Notre ami n'a pas de familier.
Oh que c'est bouleversant John ! Pour finir avant de passer à la météo lancovienne, nous devrons ajouter que ce kiwi a un mot à vous dire : Selena n'aime pas les chiens mouillés
Quelle bonne parole Jim ! Nous l'aimons déjà !
Anecdotes & faits divers:
Anecdotes

Aime le curry • A découvert tardivement qu'il était plus ou moins sortcelier. • C'est la ligné de son père qui contient des sortcelier • La famille de sa mère, elle, descend des Romanov • La petite soeur de Micha s'appelle Antonina • Micha est bi mais plutôt attiré par les garçon • Il est timide • Aime le thé • Les vieilles manières • Antonina La Grande (comme l'appelait sa mère) mourut à l'âge respectable de 95 ans. • Il adore ses frisette • aimerait avoir un monocle • A perdu sa virginité avec une fille nommé Xenia qui l'a largué juste après • est déjà tombé amoureux d'un garçon mais n'a jamais osé le lui avoué • est sortit avec deux ou trois filles et un garçon (mais ça a duré plus d'1 an)



A propos de moi:

Bon… Ici tout le monde me connait… Je crois. Mais pour le fun j’vous fait un petit topo rapide. Je m’appelle Amélie, Milie pour les intimes :kiwi: J’ai un nombre assez important de puffs dont je pourrais vous faire une liste si je n’avais pas intensément la flemme de tous les chercher. J’aime toutes sortes de musiques, parce que je suis pas spécialement difficile, ceci dit qu’on ne parle pas de Rap, des 1D, ou de JB parce que je vous envoie dans les roses :kiwi: Ce que je préfère c’est qu’on me fasse découvrir des trucs que je ne connais pas. Aujourd’hui par exemple j’ai découvert Jason Walker avec la chanson Echo. Sinon que dire…. J’ai 18 ans…. Du moins pour encore quelques jours. Et la majorité c’est vraiment trop bien :kiwi: Je suis pour le mariage gay (En partie, peut-être, parce que je veux voir Sacha, une de mes amies, en robe de mariée :kiwi:). Aujourd’hui j’ai mangé du savon liquide parce que je voulais lécher le chocolat sur mes doigts et que j’avais pas vu qu’il y avait aussi du savon… Ce qui vous permet de voir que je suis une grosse morfale :kiwi: Ceci dit le savon c’est pas terrible :kiwi: Je ne retenterais pas l’expérience o/ Je suis en première année de Fac de maths (et je vous entends dire d’ici : Baaaaaaaaaaaaaaaah, elle est malaaaaaaaaaaade :kiwi: Mais non, je vais bien.) J’aime porter des robes, surtout à volant, parce qu’au fond je trouve que j’ai grandis trop vite et que je suis restée une gamine. Je n’aime pas quand les gens autour de moi sont tristes parce que ça me rend triste aussi. J’aime tout savoir. J’aime surtout qu’on me fasse confiance, ça gonfle mon égo. Je me trouve un peu égoïste même si j’ai l’air de bien le cacher. Je suis extrêmement jalouse, ce qui m’énerve particulièrement. J’essaie d’être là pour ceux que j’aime, pas que je me trouve indispensable mais je pense qu’on a tous besoin de quelqu’un en ce bas monde. J’aimerais pouvoir faire abstraction du regard que posent les autres sur moi, mais je n’y arrive pas. Et j’ai toujours tendance à penser qu’il est négatif. Quand on me voit la première fois, sans me connaitre, on peut penser que je suis quelqu’un de très lisse. Je me fonds dans la masse, je pense. Il paraît que je parle assez fort, ce qui me pose des problèmes parfois. Déformation théâtrale sans doute. J’aime rire même si je suis souvent dans la lune et que je loupe la moitié de ce qui pourrait me faire rire. J’aime les blagues pourries que fais mon papa et je pense que j’en fais aussi. Je n’aime pas m’énerver mais quand je le fait mieux vaut ne pas être à côté. J’ai parfois envie d’enfoncer la tête des gens dans un mur mais je me contente de sourire. Quand quelqu’un me fait la tête j’ai tendance à faire comme si de rien était. Parce que les gens ne résistent pas. Lorsque je suis énervée contre quelqu’un j’essaie de lui dire pourquoi et lui fait la gueule jusqu’à ce qu’il comprenne que je suis sérieuse. Paradoxalement je ne pense pas être quelqu’un de très sérieux… Ni de très constant d’ailleurs. J’ai peur des araignées, mais plutôt parce qu’elles me dégoûtent plutôt qu’à cause de ce qu’elles pourraient me faire. J’aime les orages, la mer, les étoiles et la neige. J’aime bien les chats mais je préfère les chiens. Plus tard j’aimerais avoir des enfants. Pas pour la prolongation de la race, juste parce que j’aime les enfants. J’espère juste qu’aucun n’aura mon caractère. Je n’aime pas que les gens me voient pleurer. Pas parce que je trouve que c’est une faiblesse mais plutôt parce que je n’ai pas envie d’être consolée ou qu’on me prenne en pitié. J’aime mes yeux. Je préfère laisser les autres faire le premier pas parce que je suis assez trouillarde. Je n’accorde pas facilement ma confiance ou si je le fais elle peut être vite perdue. J’ai commencé à RP à cause de (ou grâce à ?) ma Meilleure amie, Marie. Et je ne le regrette pas. Voilà. Un bref aperçu de ma vie I love you

©️ _Viviie.






©️ blend - Tumblr


Once Upon a Time...

A loving heart is the beginning of all knowledge.

La lignée des Romanov s’étend depuis Piotr Aléxeïévitch Romanov jusqu’au grand et ultime Tsar Nikolaï Aleksandrovitch Romanov et persiste encore aujourd’hui. Mais de la branche principale de la lignée royale ne reste plus qu’un souvenir, une légende. Qui n’a jamais entendu parler de la Petite princesse, que dis-je la Grande Duchesse Anastasia Nikolaëvna, quatrième fille du dernier Tsar de Russie ? Qui n’a jamais eu ouïe dire des légendes concernant la jolie duchesse ? Elle qui aurait réchappée à la mort. Elle que l’on chercha en vain puisqu’elle avait bien périt. Elle dont on usurpa l’identitée.

Oui, Anastasia est sans doute la plus célèbre des princesses de Russie. Mais ses sœurs furent tout aussi grandes. L’on parla beaucoup de Maria lorsqu’il fallut déterminer qui fut retrouvé avec leur frère Alexeï. Mais peu d’Olga.

Olga, aînée de la fratrie qui mourru à 22 ans. Non sans avoir laissé derrière elle, une petite fille, Alisa Nikolaï Fedora Brunoff.



Olga Nikolaïevna Romanov
La Russie entra en guerre le 30 juillet 1914 suite à l’assassinat de l’Archiduc François-Ferdinand prince héritier du Trône Austro-Hongrois. Et Olga ainsi que sa mère et sa sœur, Maria, commencèrent à soigner les soldats blessés venus du front. C’est ainsi qu’elle rencontra Dimitri Tchakh-Bagov. Mitia ne fut pas son premier amant mais celui à qui elle céda en revanche.
D’ailleurs qui n’aurait pas cédé aux avances de Dimitri ? Deux yeux sombres comme la nuit, abrités par de nombreux cils tout aussi noirs. Des cheveux brun ondulés en bataille couvrant parfois ces yeux à la beauté mystérieuse. Au-delà de cette beauté extérieure, Mitia avait aussi de l’esprit, il était perspicace et intelligent. Il savait que la guerre mènerait à des massacres et il la trouvait belle. Tellement belle. Elle qui, pourtant, était éclipsée par ses sœurs cadettes, Maria, Tatiana et Anastasia. Alors, oui, elle céda aux avances de Mitia. Un instant de faiblesse. Un seul. Elle savait pourtant ce qui arriverait si on l’apprenait. La société avait changé, certes. Mais elle était une fille de Tsar, une duchesse. Que se passerait-il si jamais l’on apprenait qu’elle avait pêché ? Et pourtant bien loin de ces considérations la nuit qu’elle passa avec lui, la seule nuit, fut de celle qu’une femme ne peut pas oublier. D’ailleurs elle ne le pu pas.

Les vomissements avaient toujours lieu le matin. Au moment du lever. Olga avait commencé à s’inquiéter. Ce n’était pas normal. Elle s’assit au bord de son lit et commença à compter les mois qui la séparait du pêché. 3 mois. Elle n’avait pas pris conscience avant aujourd’hui de ce que cela pouvait signifier. Olga essaya tant bien que mal de se souvenir de la dernière fois qu’elle avait eu ses règle, sans succès. Les injections d’arsenics, elle le savait, pouvait annihiler son cycle. Alors elle n’avait pas fait attention. De là à penser qu’elles auraient pu permettre à un bébé de rester à l’intérieur d’elle… Elle en était encore plus loin. Elle toucha son ventre en pensant à Mitia. Lui, était repartit au front quelque jours après leur nuit. Mais elle ne pouvait pas garder ce bébé, non. C’était trop dangereux.

« FEDORA !
- Oui Grande Duch…
- Non je vous en prie… Je vais vous dire quelque chose dont vous devez jurer de garder le secret.
- Bien sur Mademois…
- Jurez. Je vous en prie.
- Je vous le promets.
- Je suis enceinte.
- Com… ?!
- Pas de questions je vous prie. Et vous n’êtes pas idiote au point de ne pas savoir comment l’on fait des enfants. Il faut… Il va falloir cacher ma grossesse à mes parents, à mes sœurs et aux domestiques. Quand il naîtra je veux qu e vous soyez seule avec moi.
- Mais… C’est dange…
- Je me fiche que cela soit dangereux. Personne ne doit savoir. Il faut vous occuper de trouver une famille à mon enfant. Je vous confie sa vie et son avenir.
- Et le père.
- Il ne saura jamais. »



Alisa Nikolaï Fedora Brunoff naquit un froid soir de décembre, dans une des chambres humide du palais de St Petersbourg.

Son enfance fut rythmée par les réveils au lever du soleil et l’amour de ses parents adoptifs. Jamais dans son enfance elle ne sut d’où elle vint. Mais un beau matin elle les entendit. Bien sûr les Brunoff étaient des gens adorables mais en tant que paysans, de surcroit, russes, l’argent leur manquait. Et leur fille. D’une origine inconnue leur avait été donnée par Fédora. Fédora la servante de la première fille de Nikolaï Romanov… Fédora la servante d’Olga. Et si tel était le cas alors il était bien possible qu’Alisa ne soit autre que la fille d’Olga.

La petite plaqua une main sur sa bouche en retenant un cri. Si ce qu’ils disaient était vrai et que qui que ce soit l’apprenait, comme sa mère, elle mourrait sans doute pour le pouvoir en place. Jamais ils n’accepteraient qu’une Romanov de la lignée principale ait subsisté.


Leonid Mikhaïl Miloslaveskaïa
Alisa fugua le 14 janvier 1929 sans autre forme de procès et ne revit jamais les Brunoff. Elle s’installa à Gouzevo et ouvrit, avec ses quelques moyens, une boutique de vêtements fait main. La vie d’Alisa ne fut pas vraiment marquante pour l’histoire de la Russie. Elle rencontra un soldat du nom de Leonid Mikhail Miloslaveskaïa et se maria un jour d’août 1935. Ils eurent 4 enfants. 3 garçons et une fille. Anastasia Catharina Sophia Miloslaveskaïa naquit le 19 janvier 1950. Et Alisa mourut en couches.

S’ils avaient eu les mêmes moyens qu’à notre époque il se serait sans doute avéré que l’utérus d’Alisa ne supporterait pas une quatrième grossesse et alors Leonid aurait refusé cette grossesse. Car Leonid bien loin de vouloir la prolongation de son nom ou même de son espèce n’avait jamais souhaité que le bonheur de sa femme. Si on avait pu les comparer jamais l’on aurait su qu’Alisa avait été la fille d’Olga. Celle de Maria ou de Tatiana, à la rigueur. Car Alisa était d’une beauté stupéfiante et d’une gentillesse inégalable. Une pure Mary-Sue. Une sainte.

Du jour où Alisa mouru, Leonid sombra dans la tristesse. L’ainé de la fratrie, Sergei, s’occupa alors, du haut de ses 15 ans, de la boutique que tenait sa mère avant sa mort. Et devint couturier. A 11 ans Anastasia éclipsait déjà toutes les jeunes filles des villes et villages alentours. Des jolies boucles brunes, des cils aussi longs que ceux de Dimitri en son temps, une bouche rose et charnue, des pommettes hautes. Anastasia n’égalait pas sa mère. Elle en était l’exact sosie. Et Léonid lors d’un ses rares moments de lucidité le remarqua. Léonid n’était pas quelqu’un de mauvais dans le fond. Ou du moins il ne l’avait jamais été. Jusqu’à ce jour de mars 1965 où il tenta d’assouvir Anastasia.

Si elle savait que Léonid était son père elle n’avait jamais vraiment pu l’apprécier. Comment apprécier quelqu’un qui ne s’occupe pas de vous et qui reste prostré une bouteille d’alcool à la main toute la journée ? Alors elle ne s’en était jamais vraiment souciée. Elle avait ses frères, qu’elle adorait plus que tout. Il y avait sa mère qui était morte en lui donnant la vie. Et puis il y avait son père. Un fantôme qu’elle ne voyait que rarement. Ce jour-là elle était dans les écuries. Elle caressait son cheval lorsqu’il est entré. La marche titubante et le regard vide. Il la fixait de ses yeux vitreux et elle se sentit mal à l’aise. Elle regretta soudain son envie d’aller voir Pinkie Pie(Haha, dédicace :kiwi:).

Elle regarda l’ivrogne s’avancer et recula subrepticement. Son instinct lui disait qu’il y avait danger mais elle continua à le fixer et Léonid s’arrêta à 2m d’elle. Elle tenta de parler. Et d’une voix ou perçait la crainte murmura :

« Père ? »

L’ivrogne amorça un mouvement et avant qu’Anastasia ne puisse réagir colla sa bouche alcoolisée sur ses lèvres. Des protestations étouffées qu’il prit pour des gémissements d’approbations l’encouragèrent à aller plus loin et il força l’entrée de la bouche de la jeune fille avec la langue. Puis de sa main qui ne tenait pas Anastasia il souleva le tee-shirt de sa fille pour la caresser. Tandis qu’elle le frappait à s’en meurtrir le poing et essayait de le repousser il la poussa dans un box et s’allongea sur elle de tout son poids, libérant sa bouche. Profitant de l’occasion la jeune fille hurla à s’en vider les poumons et mordit la main de Léonid lorsqu’il voulut la bâillonner.

« Tais-toi, Alisa. Je t’aime tu le sais n’est-ce pas.
- LACHEZ- MOI ! JE NE SUIS PAS ALI… »

Il recommençait à l’embrasser lorsque quelqu’un le tira en arrière et l’envoya à l’opposé avec lui. L’ivrogne se débattit mais le nouvel arrivant l’assomma, non sans quelques difficultés. Recroquevillés au fond du box, des larmes coulant sur les joues Anastasia n’avait qu’une seule envie. Qu’ils partent. Tous les deux. Qu’ils la laissent. Mais Alexandre Fédor Vosesviatski resta là. Et, tenant en garde, le père, la regarda. Il ne fit pas mine de s’approcher. Mais il resta. Et doucement, se laissa glisser au sol à l’opposé d’où se trouvait la petite brune.

Alexandre avait 20 ans depuis 4 mois. Son père l’avait emmené en campagne autour des villages de St Petersbourg afin de porter son message. Maire, il voulait le rester mais se souciait de ses citoyens comme de ses premières chemises. Alexandre, lui, n’était pas comme ça. Il se souciait du monde qui l’entourait et le voyait avec d’autres yeux. Quand il avait entendu ces cris il avait juste pensé à un accident . Rien de bien méchant et puis il avait vu cet homme sur cette fille. Elle semblait jeune et tellement fragile maintenant qu’il la voyait tremblante. Il aurait voulu la prendre dans ses bras et lui dire que tout irait bien maintenant. Mais il savait que ce n’était pas la bonne façon de procéder. Elle ne le connaissait pas. Un pas en avant aurait été pris comme une agression pour elle. Et c’était tout sauf ce qu’il voulait. Alors il décida de lui parler. D’une voix douce et posée.

«Je ne m’approcherais pas. Tu peux t’en aller si tu veux. Je ne bougerais pas. Je ne te suivrais pas. J’attends juste pour toi. Je ne peux pas te laisser seule. Tu comprends? Alors tant que tu ne décides pas de partir, je reste là. On va entendre que quelqu’un vienne. Et après il te raccompagnera chez toi… Ou bien on ira chercher quelqu’un de ta famille. Ton père par exemple »

Anastasia ramassa ses genoux contre elle tandis que ses larmes redoublaient d’intensitée. Elle leva un doigt vers Léonid.

Alexandre ne compris pas tout de suite ce qu’elle voulait dire. Puis il baissa les yeux sur l’homme et releva la tête vers la jeune fille.

« C’est ton… Père… »

Elle acquiesça doucement avant d’enfouir sa tête dans ses genoux. Elle se sentait en sécurité. Avec cet homme qui lui promettait de ne pas bouger. Et sa voix. Sa voix la mettait en confiance mais elle avait peur. Si son propre père avait pu la trahir alors un parfait étranger ?

« ANASTASIA ! ANA ?! »

La voix de Sergueï la fit relever la tête et elle s’essuya les yeux pour cacher ces larmes mais elle revenait, toujours. Elle n’arrivait pas à s’arrêter. Lorsque Sergueï arriva il vit Alexandre assis contre le box de Vanya, puis Léonid allongé, ventre à terre. Il faillit frapper l’autre jeune homme puis les sanglots le firent tourner la tête et c’est alors qu’il la vit.

« Anastasia… »

La jeune fille secoua la tête mais il vint la voir et la prit dans ses bras. Alexandre le regarda faire et ressentit une pointe de jalousie le traverser lorsque l’éphèbe brun souleva la jeune fille sans le moindre effort et la sortit lentement du box.

« Il a essayé de la violer. »

Le sang de Sergueï se glaça dans ses veines et sa colère menaça d’éclater. Puis il détendit ses épaules et sans un regard pour Alexandre lui annonça platement :

« Je sais. J’essayais de me convaincre que ça n’arriverait pas. Mais j’avais tort. Tout est ma faute.
- Je ne pense pas qu’Anastasia ait besoin d’entendre ça. Par ailleurs ce n’est pas votre faute. Il est votre père. Avoir confiance en sa parenté la plus proche n’est pas un crime.
- Il l’était.
- Attendez !
- Quoi ?
- J’en fais quoi ?
- Livrez le à la police, au KGB, que sais-je. Qu’il meure. Il l’est déjà pour nous. »


Alexandre acquiesça doucement et détourna les yeux vers Léonid. Aujourd’hui sa vie s’arrêtait. Mais il en avait détruit une autre pour que cela arrive.

Léonid Mikhaïl Miloslaveskaïa mourut un jour d’automne 1966 suite aux tortures des membres du KGB. Pour protéger Anastasia, Alexandre avait dénoncé Léonid, à tort, et il n’en éprouva aucun remords. Jamais.




Anastasia Catharina Sophia Vosesviatski
Anastasia se prostra durant des mois, ne mangeant quasiment rien, ne bougeant pas et se contentant de regarder le ciel. Jamais ses frères ne surent exactement ce qu’elle pensait mais un jour Anatoli, deuxième de la fratrie décida qu’il suffisait et réunit Sergueï, en plein préparatifs de son Mariage avec Natasha Oulianov, ainsi que leur cadet Yuliy.

« Bon… Il faut faire quelque chose. Ça peut plus durer. Elle peut pas rester devant cette fenêtre toute sa vie.
- Oui mais…
- Mais quoi ?
- J’ai pensé qu’on aurait pu l’emmener à St Petersbourg.
- Ça va pas !
- C’est une ville qu’elle ne connait pas.
- Ça va la terroriser !
- Non… Je pense au contraire que ça lui rappellera moins de souvenirs. Que ça l’aidera à avancer. C’est important.
- Mais…
- Il n’y a pas de ‘Mais’, Sergueï… Je crois qu’Anatoli a raison. Et puis si elle s’y s’en mal nous la ramènerons.
- Yuliy… »


Sergueï baissa la tête puis expira profondément et acquiesça à contrecœur. C’est ainsi qu’Anastasia fut envoyée chez Antonina Miloslaveskaïa. Vieille tante éloigné qui avait trouvé en St Petersbourg la ville d’exaucement de ses rêves. Antonina Miloslaveskaïa, danseuse étoile respectée de son époque avait vieilli mais malgré une légère sénilité gardait toute sa tête. Du haut de ses 70 ans avait vécu beaucoup de choses.

Antonina était de ses femmes qui ne comprenaient pas ce besoin qu’avaient les autres de satisfaire tout les besoin de leur mari. Ayant elle-même eu plusieurs hommes dans sa vie et n’en ayant satisfait aucun elle se considérait comme privilégié de ne pas avoir de boulet au pied. Seulement voilà. Lorsqu’Anastasia arriva, bien loin de se douter ce qu’elle avait vécu et d’imaginer qu’elle venait de se coltiner un boulet, la vieille dame l’inscrivit à toutes sorte de cours de sorte que jamais Anastasia n’eut pu s’ennuyer. Voyant son emploi du temps, Anastasia parla pour la première fois depuis des mois et refusa tout net toutes les activités proposé. Antonina surprise qu’on lui oppose un tel refus n’acquiesça ni ne négativa quant à ce refus qui lui paraissait improbable. Les frères quant à eux jubilèrent lorsqu’ils apprirent que leur sœur avait parlé.

Mais revenons à nos moutons. Renfrogné de ce qu’Anastasia avait refusé la vieille dame bouda pendant un ou deux jours, puis voyant qu’Anastasia ne bougeait pas non plus décida que son caractère pouvait passer à côté pour une fois et qu’elle allait sortir cette jeune fille de cette maison.

Lorsqu’elle le lui proposa la jeune fille refusa tout net, une nouvelle fois mais la vieille dame ne se laissa pas démonté et la prit par le poignet.

« Oh que si ! Nous y allons c’est un ordre. »

Devant la fermeté de la vieille femme, Anastasia resta coite jamais personne ne lui avait parlé comme ça.La vieille femme la tenant par le poignet elle la suivit et se retrouva dans une salle de bains puis fût déshabillée tout aussi promptement par sa grand-tante. En deux temps trois mouvements elle se retrouva dans un bain pour la première fois depuis 2 mois. Et Antonina frotta sa petite nièce jusqu’à enlever l’épaisse couche de crasse qu’elle avait accumulé.

« Biiiiiiiiiiiiiien, maintenant que tu es propre passons à l’habillage. Pénélooooppe ?
- Oui, Madame ?
- Apportez la tenue que j’ai faite fabriqué pour Ana.
- Bien Madame.
- Mais… ?
- Pas de mais qui tienne, nous sortons je ne tiens pas à ce que vous soyez habillée telle une souillon. D’ailleurs… Eh bien j’ai fait bruler vos vieux vêtements.
- De quoi ? »


Le cri d’Anastasia qui ressemblait plus à un couinement qu’autre chose s’étouffa dans sa gorge tandis que le tissu la recouvrait.
Une fois habillée, coiffé et légèrement maquillée, Antonina la regarda de pied en cap, acquiesça puis la pris par le bras et sortit de la maison. La ville à cette heure de la journée était pleine de monde et de bruit. Les maisons qui bordaient les rues étaient, pour la plus part, à colombage. Et les yeux émerveillé d’Anastasia passait d’un côté à l’autre de la rue. Sur son passage les gens s’écartaient et la regardait avec envie mais elle n’y faisait pas attention. Elles arrivèrent finalement devant un grand bâtiment que sa grand-tante lui annonça comme étant la mairie. Puis elles y entrèrent et Anastasia resta plantée dans le hall. Son regard rivé à celui d’un jeune homme. Alexandre. Jamais elle n’aurait imaginé le croiser ici. Jamais elle n’aurait imaginé le croiser.

« Anastasia ?
- Je… euh.. Antonina, puis-je m’entretenir avec… ?
- Alexandre ? Vous voulez parlez avec le fils du maire ?
- Je… Oui. S’il vous plait.
- Bien sûr ! C’était justement le maire que j’allais voir. Restez donc ici pendant que je règle mes affaires !
- Je vous remercie. »


Timidement, la jeune fille s’avança vers Alexandre qui eut un mouvement de recul. Elle s’arrêta et baissa la tête.

« Pardonnez-moi. Je… Je souhaitais juste vous remercier.
- Attendez ! C’est moi… J’ai cru que vous n’étiez encore qu’une vision.
- Je ne comprends pas ?
- Depuis ce jour je ne cesse de vous voir. Partout. J’avais décidé de vous oublier mais voilà que vous apparaissez. Là, devant-moi. »


La jeune fille resta silencieuse puis eut un léger sourire et alors qu’elle allait se remettre à parler, Antonina sortit du bureau du maire.

« Ce fût rapide !
- Avant de partir !
- QU’y a-t-il mon cher Alexandre ?
- Je… Me donneriez-vous l’autorisation de rendre visite à Anastasia ?
- Oh… Eh bien je suppose que c’est à elle d’en décider.
- Oui. Je… J’accepte. »


Alexandre et Anastasia se marièrent 10 ans plus tard après une dizaine de demande en mariage de la part d’Alexandre refusées par Anastasia. Au final ce fût elle qui le demanda en mariage et ne voulant pas tenter le diable il accepta.

Il faut dire qu’Alexandre eut un nombre impressionnant de conquêtes avant d’admettre qu’il était bel et bien amoureux d’Anastasia. D’où un manque certain de confiance en son amant de la part de cette dernière.

Je naquis le 19 juillet 1993. Aujourd’hui j’ai 19 ans, je suis plutôt grand, 1m75 environ, j’ai des yeux noisette. Je dis noisette parce que je trouve que c’est un joli mot, noisette. Du coup j’aime bien dire que j’ai des yeux noisette. Ce n’est pas rationnel, certes. Mais c’est moi. J’ai des cheveux bruns, bouclé et un sourire de gamin. Enfin c’est ce qu’on me dit souvent. Moi je ne me regarde pas vraiment dans le miroir. Juste pour voir si je n’ai pas des moustaches de chocolat le matin avant de partir. Je n’ai ni frères, ni sœurs. Enfin pas encore vu que ma mère attend un bébé…. Je crois qu’ils avaient décidés que tant que je ne serais pas parfait il ne ferait pas d’autres enfants… Bon ça a loupé. On peut pas dire que je sois parfait mais j’me débrouille.

Quand ils m’ont annoncé que j’allais être grand frère j’étais un peu en mode poker face. La seule chose que j’ai pensé c’est « Pourquoi maintenant ? ». Parce que quand j’étais petit qu’est-ce que j’ai pu les tanner pour avoir des frères et sœurs. Mais ils estimaient que la vie qu’on avait n’était pas faite pour un bébé. Du coup ça m’a fait penser que j’étais peut être pas voulu… Enfin voilà… Vous savez tout je crois.


La fin est un peu bâclé. J'ai hésité à mettre des couleur et puis vu la quantité de dialogue que je met à chaque fois je me suis dit que ça ferait un peu trop patchwork donc les dialogues sont en italique... Voilà, voilà :3


©️ _Viviie.




Dernière édition par Micha A. Vosesviatski le Lun 22 Avr - 14:11, édité 20 fois
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Luka Goran
Luka Goran

~ hello, I’m Bruce from Nemo ~
~ hello, I’m Bruce from Nemo ~



Par Le Revelus :
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Moi et les autres Autremondiens:

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MessageSujet: Re: Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter.   Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter. Icon_minitime1Lun 4 Mar - 19:52

Bienvenue ! on attend la suite, bon courage ! :=D
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Satila Bragish
Satila Bragish





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MessageSujet: Re: Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter.   Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter. Icon_minitime1Mar 5 Mar - 17:07

Bienvenue alors....
Bonne chance pour la suite de ta prez'
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Evangeline Imaginearium
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The purpose of life is a life of purpose ☿
The purpose of life is a life of purpose ☿



Par Le Revelus :
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Moi et les autres Autremondiens:

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MessageSujet: Re: Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter.   Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter. Icon_minitime1Mar 5 Mar - 17:12

Re-bienvenue I love you

Au plaisir de rp avec toi What a Face
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Micha A. Vosesviatski
Micha A. Vosesviatski





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MessageSujet: Re: Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter.   Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter. Icon_minitime1Sam 9 Mar - 12:50

Merci pour l'accueil.... I est possible que l'histoire me prenne un temps fou.... :kiwi: NanmaisfranchementquestcequimaprisdemembarquerdansceshistoiredefamilleRomanovalakon? :kiwi:
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Stanley A. Dyson
Stanley A. Dyson

COME TOGETHER FOR LUCIFER'S SON !

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Par Le Revelus :
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MessageSujet: Re: Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter.   Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter. Icon_minitime1Sam 9 Mar - 13:25

    Re-bienvenue Mum \o/
    Les histoires à rallonges avec les histoires de famille ... Je connais ça, bon courage Millie XDD.
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Micha A. Vosesviatski
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MessageSujet: Re: Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter.   Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter. Icon_minitime1Lun 22 Avr - 14:13

Ca avance doucement, quoi o/ Du coup comme j'en avais marre j'ai fait la partie sur moi *crève*

EDIT: ET VOILAAAAAAAAAAAAAAAAAAA! J'ai fini :kiwi: Bon courage pour la lecture :kiwi:
Pour les images j'ai pris Gemma Aterton pour la Maman, Gérard Depardieu pour Léonid et la famille Romanov au complet... Il me semble :kiwi:

Wallah :3
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Evangeline Imaginearium
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The purpose of life is a life of purpose ☿
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MessageSujet: Re: Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter.   Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter. Icon_minitime1Lun 22 Avr - 15:03

Je te valide I love you
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Aline D'el Mrozowicz





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MessageSujet: Re: Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter.   Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter. Icon_minitime1Lun 22 Avr - 15:24

PS: Il est trop sexy *bave*
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MessageSujet: Re: Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter.   Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter. Icon_minitime1Lun 22 Avr - 16:03

Et il pourra même avoir une aventure avec Aline si tu veux :kiwi:
Merci Mymy chériiiiiiiiiiiiiiiiie I love you
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MessageSujet: Re: Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter.   Titre en cours d'imagination... Veuillez patienter. Icon_minitime1

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