■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson
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Sight Once
Darkness is Heaven
Sujet: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Mar 29 Oct - 15:31
Allez savoir pourquoi, c’était toujours sur lui que les problèmes tombaient. Il voulait juste profiter du silence qui régnait dans la Forteresse Grise pour s’éclaircir les idées. C’est tout. Alors, comment, par la barbe de Trebidus, cela se faisait-il qu’il retrouve Stanley ? Il avait rien demandé du tout. L’autre l’avait suffisamment agacé lors de la première rencontre. Sight ne comprenait vraiment pas Even : il arrivait à le supporter en permanence, lui et sa petite copine. Cela dit, ils étaient tous les trois de sombres crétins arrogants, cela devait éminemment rapprocher. Il était donc tranquillement en train de faire sa ronde, dans le silence paisible qui résonnait à ses oreilles quand il avait entendu des bruits. D’abord, des chuchotements puis le bruit reconnaissable entre mille du tissu froissé, déchiré. Il leva les yeux au ciel en songeant que les deux amants auraient pu trouver un meilleur endroit pour jouer au docteur version adulte que ce fameux coin, proche de la Salle de réunion. Ils se trouvaient en effet au croisement entre le couloir qui menait aux cellules des prisonniers et celui des appartements sangraves. La salle de réunion était une large pièce qui pouvait accueillir une petite centaine de masqués. Malgré ses apparences, le barman était poli et choisit donc de ne pas déranger le couple. Pourtant, ce dernier n’aurait pas dû être là : la chambre de Selena Duncan, la compagne de Magister était non loin – dans le couloir des prisonniers, mais attention, elle avait une très jolie chambre, spacieuse avec un grand lit, bref, elle était une prisonnière mais très bien traitée – et il n’était pas rare que le Sombre seigneur aille lui rendre visite. Pourquoi, Sight se l’imaginait sans peine mais la vision de Magister comme ça le rendait un peu nauséeux. Il coupa vite court à son imagination et continua sa ronde, longeant les murs. C’était très étrange de constater le vide que faisait l’absence de 75 % des sangraves puisque beaucoup étaient partis en vacances. L’humeur exécrable du maitre y était peut-être pour quelque chose. Luka était parti également, en voyage chez les Vilains. Le manque commençait à se faire sentir, après tout, cela faisait déjà 24 heures qu’il s’était envolé, sans lui. Le vil. Il n’avait jamais passé autant de temps dans la Forteresse Grise. De toute façon, il était obligé de rester parce que le Sombre Seigneur voulait préparer un nouveau coup et assujettir les Dragons. Le jeune homme n’osait pas lui dire que sa petite fixette allait tous les perdre. Mais bon, il parlait quand même à Magister, pas à un vulgaire laquais de seconde main. Et il tenait à sa vie, mine de rien. Des cris commençaient à se faire entendre. Inconvénient des couloirs étroits, bonjour : tout résonnait. Il laissa échapper un long soupir. Prenant son courage à deux mains – pour peu que cela nécessite du courage, il fit demi-tour en direction des voix dont le ton haussait de plus en plus. Le sangrave n’avait absolument rien contre ce genre de pratiques mais le maitre un peu plus, il donnait par conséquent peu cher de la survie des deux tourtereaux. Ses chaussures claquaient contre le carrelage grisé de la Forteresse et le faisceau des quelques lumières accrochées contre le mur agrandissait son ombre contre les cloisons. Les voix se turent. Ah, bieeeeeen. Elles avaient compris le message. Il passa la tête par l’encadrement vide d’une porte imaginaire et ferma les yeux, se racla la gorge puis se décida enfin à parler :
- Dites-moi, vous croyez vraiment que c'est le bon endroit pour faire ça ? Petits vicelards, va ! Je vous rappelle que Magister se trouve à ... 15 mètres de vous, là.
Il se risqua à ouvrir un œil, puis l’autre - espérant qu'ils se soient rhabillés - , pour leur intimer de son regard noir de partir, vite. Quel ne fut pas son choc quand il découvrit qui était l’homme ! Et quand il vit la femme. Le sangrave écarquilla les yeux, pensant qu’il rêvait mais non, pas du tout. Devant lui se trouvait Stanley, si si, le même, tenant la main de Selena, la « fiancée » de Magister. Il. Allait. Se. Faire. Tuer. Soit il disait rien et Magister ne le saurait que bien plus tard, et il mourrait alors dans d’atroces souffrances, soit il lui disait et il mourrait dans d’atroces souffrances. Et merde. Le choix était… Vicieux.
- Hinhin, Stanley A. Dyson. Alors ? On cherche des femmes plus mûres que ta petite copine ? Je t’ai fait ma proposition la dernière fois, tu aurais pu me choisir moi. Le Maître va être ravi de savoir ce que tu faisais avec sa protégée. Madame, j’espère pour vous qu’il est au courant… finit-il en mettant un genou à terre. Après tout, il lui devait le respect, à elle. Pas à l’autre truc au foulard.
Il ne savait toujours pas ce qui était préférable : avouer maintenant ou après. Il attendrait la suite, peut-être les explications le feraient elles avoir un avis. Quoiqu’il n’était pas sûr d’avoir envie de savoir pourquoi ces deux se retrouvaient là.
Spoiler:
C'est tout pourri mais bon, Rimeuse, tu as l'habitude XD Selena, tu découvres Si vous voulez que je change un truc, dites moi, j'avais pas bien d'idées XD Ma couleur est #FFBEAC **
Stanley A. Dyson
COME TOGETHER FOR LUCIFER'S SON !
Par Le Revelus : Accréditation: Moi et les autres Autremondiens:
Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Mer 30 Oct - 0:25
S’échapper.
C’était devenu une obsession. Peu importe avec qui, peu importe avec quoi, Stan en dormait plus la nuit. A chaque journée passée entre ces quatre murs, il se sentait étouffé et esseulé. Cette impression de voir toujours les mêmes personnes, ces masques inexpressifs, ces odeurs de sang ou de terreur à chaque détour de couloir. Cette pierre sur les murs, bon sang.
Il devait s’échapper. A tout prix. Les otages aspiraient eux aussi à la liberté, et il avait fait parti à ceux qui s’étaient levé à l’aube afin de gueuler ses idées à qui l’entendra. Son keffieh vert autour du cou, il avait décoré le tissus d’épingles et diverses choses qu’il avait pu trouver. Malgré le fait que les gris haïssaient la différence, entretenir ses idées et son style vestimentaire lui semblait primordial. Les épingles, les chaînes, les badges, les cadenas, tout devenait un élément esthétique pour lui. Après tout, c’était la seule chose qu’il gardait de son … « ancienne vie », bien qu’il détestait parler de sa liberté comme cela. Il allait partir, et c’était une certitude. Il ne supporterait plus rester entre les murs gris et froids de cette Forteresse.
Remettant délicatement la couverture sur les épaules d’Helen, il s’était glissé hors de l’appartement d’Even, un sweat sur le dos pour éviter de claquer des dents sous la fraîcheur matinale. Il osait espérer que personne ne remarquerait son absence, mais Stan savait bien que sa présence était trop remarquée pour que son absence soit ignorée. Doucement, il se glissa dans un long couloir, vers le côté des cellules des prisonniers. L’Omoisien prit une grande inspiration et passa à côté, voulant l’éviter à tout prix : Et dire que normalement il aurait du pourrir là bas. Rien que le silence morbide des prisons le mettait mal à l’aise, à cette heure ils dormaient tous, ou bien ils tentaient de s’enfuir, comme lui. La plupart des otages avaient goûtés à la magie démoniaque, donc le recrutement intensif des Sangraves avaient fonctionnés. Le jeune homme ne put réprimer une mine dégoûtée, on leur avait ôté leur avenir d’une certaine manière. Selena s’y tenait, non loin, entre les appartements et les cellules. Ils s’étaient rencontrés au hasard, dans les couloirs, certainement que leurs airs désespérés face à leurs emprisonnements forcés les avait attirés. Stan collaborait avec tous ceux qui souhaitait partir, bien qu’au fond il abandonnait Eyleen, Even et Helen dans sa tentative actuelle. Cependant, il pensait à sa vie en premier, et l’idée d’imaginer les habitants du Loft désorientés l’affligeait.
Leur objectif premier était de s’en aller de ce foutoir. Stan avait tout pensé : faire brûler un mur comme des murs d’église mais il se ravisait sur le point discrétion. Il s’imaginait pouvoir utiliser les connaissances de Selena qui pouvait se déplacer librement dans la Forteresse vingt quatre heures sur vingt quatre quand Magister ne voulait pas la voir. L’amour avait du bon, au final. Le petit brun tendit l’oreille, concentré sur le moindre bruit, rien pour le moment. Les rondes n’avaient certainement pas encore commencé. Il s’assit contre la pierre froide et soupira.
« La dernière fois j’ai essayé de faire cramer une pierre au jardin. Celle de la Forteresse se consume trop lentement. On pourrait essayer de faire un trou dans un mur mais il faudrait trouver des outils énormes, donc c’est mort aussi. Sinon défoncer le mur de manière très bourrine et se casser de manière très peu élégante aussi, mais ça me semble trop risqué. » chuchota – t – il.
Qu’est – ce qu’il ne fallait pas faire pour retrouver ne serait – ce qu’un peu d’air libre. Il leva la tête et crut voir une petite fenêtre à quelques mètres du sol. Il sourit et passa sa main sur la pierre. Stan n’était pas sportif, mais il aimait escalader, et ce depuis son enfance.
« On peut essayer d’atteindre la fenêtre en haut. Ces cons en ont foutus une là, en attendant ça nous aide bien. Faudrait qu’on trouve un moyen de l’atteindre, peut – être en se protégeant les mains et en essayant de grimper … »
Il prit une grande inspiration et déchira un foulard accroché à son pantalon. Il y avait suffisamment de tissus pour protéger les quatre mains si on le découpait vulgairement en quatre morceaux. D’un geste mesuré il s’enveloppa la main avec et prit la pointe d’une pierre dans sa paume, comme s’il s’apprêtait à grimper.
« Normalement ça pourrait le faire … Le soucis reste la chute, mais faut pas espérer le risque zéro dans ces condi… »
Des bruits de pas s’approchèrent. Stan blêmit et tenta de se rapprocher du sol, histoire de se confondre avec l’obscurité. L’ombre apparut bientôt dans son champ de vision, et il tentait de ralentir les battements de cœur qui s’affolaient sous la panique. Si l’inconnu les trouvaient, ils risquaient pas mal d’ennu…
« Dites-moi, vous croyez vraiment que c'est le bon endroit pour faire ça ? Petits vicelards, va ! Je vous rappelle que Magister se trouve à ... 15 mètres de vous, là. »
Cette voix. Stan comprit à ce moment que quoiqu’il fasse, il était mort. Sight. Le « ô grand Manitou » si on l’écoutait. Il le haïssait pour ce qu’il était : Un sangrave stupide et heureux dans sa condition de chien d’un autre homme, gay de surplus. Oh oui, si le gris les trouvait, le petit brun risquait gros pour sa vie. L’homme décida enfin de faire sa grande apparition aux yeux du peuple, les yeux d’abord fermés puis ouverts. Oh, d’accord, il croyait vraiment à son délire de mégalomane qui pistait deux méchants libertins. Après tout, si cela lui faisait plaisir, pourquoi le perturber dans ses idées ? Le problème, c’est que Sight était réellement capable de croire à ses bêtises et …
« Hinhin, Stanley A. Dyson. Alors ? On cherche des femmes plus mûres que ta petite copine ? Je t’ai fait ma proposition la dernière fois, tu aurais pu me choisir moi. Le Maître va être ravi de savoir ce que tu faisais avec sa protégée. Madame, j’espère pour vous qu’il est au courant… » … Et bon sang il y croyait vraiment. L’Omoisien décida de se montrer, ne risquant pas de blesser son égo pour un imbécile pareil. Après tout, quoiqu’il fasse, il allait se faire démonter donc autant provoquer Sight un bon coup histoire d’avoir des choses à raconter à Even et Eyleen.
« La proposition est tendancieuse mais j’ai trop d’estime pour mon corps pour le moment mon chou. Je ne veux pas risquer de m’abaisser à ton niveau vois – tu. »
Histoire de pousser le vice encore plus loin, il fut tenté d’embrasser Selena sur la joue, juste pour montrer à quel point la situation était périlleuse et ridicule. C’était soit il était officiellement un amant imaginaire de Selena, donc de l’amoureuse du plus grand méchant d’Autremonde, soit il s’échappait seul avec elle, laissant Eyleen, Helen, Even et tous les autres dans la merde. Il était soit le libertin soit le lâche, que de choix ! Des fois il avait envie de remercier la vie de lui donner des possibilités aussi exotiques. C’est vrai quoi, on lui offrait presque le choix de la manière où il allait mourir, et qui allait le démonter, c’est super.
« Certainement qu’il sera content Magi, on lui proposera un plan à trois je suis persuadé qu’il en sera ravi. Ton petit copain pourrait être intéressé aussi non ? Ca lui changerait. »
Il était officiellement mort et enterré.
Spoiler:
Ce RP promet d'être juste génial. Ton début m'a trop inspiré ma Rimeuse ** darkcyan sinon
Magister
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Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Mer 30 Oct - 10:38
Comme j'ai trop envie de m'incruster
/okChamisort/
Stanley A. Dyson
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Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Mer 30 Oct - 11:45
Pourquoi j'ai l'impression que ce RP va finir en RP général à la Forteresse :') ?
Selena Duncan
♦ The show must go on.
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Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Ven 1 Nov - 15:05
Lorsqu’elle ouvrit les yeux ce matin-là, sa première pensée fut toute trouvée. Troisième journée à la Forteresse, reste quatre jours. THE compte à rebours. Elle jeta un œil au réveil de sa table de chevet : cinq heures du matin. Habituellement, la jeune femme faisait partie de ces personnes qui ne se bougeaient que très tard du lit et qui ne se prenaient pas la tête. Mais ici, dans cet environnement, ce n’était pas possible ; Selena s’était sentie oppressée toute la nuit, s’était tournée et retournée, s’était levée, avait lu, avait mangé des biscuits, s’était recouchée, avait beaucoup réfléchi, avait re-mangé... Jusqu’à fermer un peu l’œil.
Après un bâillement à s’en décrocher la mâchoire, elle se leva, vira sa chemise de nuit pour la remplacer par des vêtements décontractés et adaptés à son activité de la journée (donc pour une fois, exit les robes), se passa un coup de peigne, attrapa une pomme (quand elle s’ennuie, elle mange toutes les cinq minutes. Sans prendre un gramme. Ragez bien, bande de gens ) et sortit de sa suite. Elle passa devant la salle de réunion, déjà occupée par des sangraves bien matinaux, dont Magister. Grimaçant, elle s’éloigna un peu pour finir par errer sans but dans le long couloir étroit des prisonniers. Elle finit par s’asseoir au sol, dos au mur, en grignotant sa pomme. Elle l’attendait.
Enfin, le petit brun non-masqué passa devant elle. Look affirmé sacrément classe (ça changeait agréablement de ce perpétuel gris), expression déterminée, regard insoumis... C’était bien Stanley. Les regards des deux co-équipiers se croisèrent, et la jeune femme se leva pour lui emboiter le pas.
Elle l’avait rencontré la veille, et constatant qu’il était dans son camp, ils s’étaient vite associés et avaient tout de suite programmé leur premier projet. S’échapper. Le plus vite possible. Enfin, plus précisément, la brunette projetait de l’aider à s’échapper, l’accompagner pour être sûr qu’il parvienne à la sortie, et revenir à la Forteresse. Parce qu’elle devait rester ici une semaine, c’était dit dans le contrat, elle ne pouvait rien y faire. PAR CONTRE, durant cette fameuse semaine, rien ne l’empêchait de foutre un maximum de bordel dans la petite organisation stricte et bien rangée des Sangraves.
« La dernière fois j’ai essayé de faire cramer une pierre au jardin. Celle de la Forteresse se consume trop lentement. On pourrait essayer de faire un trou dans un mur mais il faudrait trouver des outils énormes, donc c’est mort aussi. Sinon défoncer le mur de manière très bourrine et se casser de manière très peu élégante aussi, mais ça me semble trop risqué. »
Elle hocha la tête, et murmura :
« Mouais... Mais en dernier rempart, ils ont des Chatrix plein leurs jardins. On pourrait défoncer tout leurs murs que ça n’y changerait rien, on ne pourrait pas passer l’enceinte de la Forteresse... »
Elle se mit à réfléchir profondément, le manque de sommeil n’aidant pas, et rata le début des explications de son compère.
« ...Normalement ça pourrait le faire … Le soucis reste la chute, mais faut pas espérer le risque zéro dans ces condi… »
La vision de Stan qui s’apprêtait à escalader pour atteindre la fenêtre la sortit de ses vaines réflexions. Cessant de grignoter nonchalamment sa pomme, elle attrapa les deux bouts de tissu qu’il lui passa ; des bruits de pas se firent entendre, à leur plus grande panique, et ils se figèrent dans leur position.
« Dites-moi, vous croyez vraiment que c'est le bon endroit pour faire ça ? Petits vicelards, va ! Je vous rappelle que Magister se trouve à ... 15 mètres de vous, là. »
Oups. Oups. Oups. La jeune femme se mit à prier ardemment, le cœur battant à tout rompre. Faites que le sangrave n’insiste pas et qu’il passe son chemin...
L’intrus sortit de l’ombre, et Stan et Selena se regardèrent, le même mot incurvé dans leur regard : Merde.
« Hinhin, Stanley A. Dyson. Alors ? On cherche des femmes plus mûres que ta petite copine ? Je t’ai fait ma proposition la dernière fois, tu aurais pu me choisir moi. Le Maître va être ravi de savoir ce que tu faisais avec sa protégée. Madame, j’espère pour vous qu’il est au courant… »
Voilà qui fit apparaître sur le visage de la brunette une expression des plus incrédules et des plus What The Fuckesque. Hein ? Attendez, mais le gris avait tout compris de travers ! Ses conneries allaient leur coller encore plus d’ennuis que prévu !
« La proposition est tendancieuse mais j’ai trop d’estime pour mon corps pour le moment mon chou. Je ne veux pas risquer de m’abaisser à ton niveau vois – tu. »
Mais... What ? Pourquoi Stan ne niait pas la chose ? A quoi jouait-il, là ? Par ailleurs, les deux protagonistes avaient l’air de se connaître...
« Certainement qu’il sera content Magi, on lui proposera un plan à trois je suis persuadé qu’il en sera ravi. Ton petit copain pourrait être intéressé aussi non ? Ca lui changerait. »
Alors là, Selena hésita entre se taper le front avec le plat de sa main et exploser de rire. Le coup du plan à trois était juste magistral. Imaginer la scène où le petit brun et la petite brunette, main dans la main, allant voir Magister et lui proposer ça bien gentiment était à hurler de rire. Mais Stan voulait crever ou quoi ? Le sangrave était induit en erreur, pourquoi son co-équipier entrait dans son jeu ? Hésitante, elle se décida à intervenir (longue à la détente celle-là) :
« Alors là il y a un horrible malentendu ! Nous n’étions pas du tout en train de... » Elle se stoppa, et lança, provocante : « D’ailleurs, vous direz à ce salopard de Magister que si l’envie me prend d’avoir des amants, je ne me gênerai pas le moins du monde. »
Stan & Lena étaient visiblement en mode rebelles, azi, révolution ! Ca allait officiellement mal finir. Mais après tout que risquaient-ils ? Dans le pire des cas, Selena pourrait user de son influence pour leur esquiver les représailles.
Spoiler:
J'avais pas beaucoup d'inspi, je pense que ça se remarque x) Mag, si tu veux t'incruster, sache que ça me dérangera pas, perso Et ma couleur est #d95b43
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Sight Once
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Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Dim 10 Nov - 18:09
Finalement, il se contrôlait assez bien. Il mourrait d’envie de le provoquer, de le torturer, bref d’asseoir sa domination sangravesque sur ce sale petit homophobe. C’était sans doute ce qui l’irritait le plus chez le nabot brun. Après sa répartie sauvage, son sourire agaçant et son désespéré manque de classe. Soyez certains que la liste des choses que Sight ne supportait pas dans la personne de Stanley A. Dyson était très longue. Il s’agissait là d’un simple extrait.
Le dénommé nabot choisit à cet instant de donner un exemple de sa répartie acerbe et digne d’une vraie tête à claques – n’en était-il pas une, au fond ? –, phrase qui fit sourire le sangrave qui ne tenta même pas de le cacher.
- « La proposition est tendancieuse mais j’ai trop d’estime pour mon corps pour le moment mon chou. Je ne veux pas risquer de m’abaisser à ton niveau vois – tu. Certainement qu’il sera content Magi, on lui proposera un plan à trois je suis persuadé qu’il en sera ravi. Ton petit copain pourrait être intéressé aussi non ? Ca lui changerait.
- Tendancieuse ? Non. Justifiée, oui. Par contre, moi je n’estime pas ton corps misérable, seulement celui de notre chère Dame ici présente. Permets-moi donc me soucier de la santé de son corps, après être passé sous, sur, bref, contre le tien dans vos ébats. Après tout, tu es obligé de vivre dans, comment m’a-t-il dit, déjà Even ? Ah oui, un espèce d’appartement avec une petite dizaine d’autres gens comme toi. Mes pauvres, en arriver à de telles extrémités pour survivre. Si cela se trouve, vous vous refilez vos propres MST. Comme c’est affligeant. »
Il haussa les épaules tout en levant les yeux au ciel pour conclure sa tirade. Même s’il l’emmerdait avec son « squat », le sangrave comprenait tout à fait que tant de jeunes se retrouvent à partager le même lieu, quel que soit ce dernier. La vie était devenue tellement chère que même en colocation, à Omois, il était impossible de se trouver un logement sans avoir au moins deux revenus stables. Sight avait eu de la chance, pour peu qu’on puisse appeler ça de la chance, d’être arrivé chez les Sangraves. Il avait eu d’abord sa chambre dans la Forteresse Grise, qui avait évolué en un studio après que le maitre eut reconnu sa loyauté et aujourd’hui, il vivait dans un charmant appartement avec son nounours. Oui, c’était peut-être de la chance. A côté de ça, les missions n’étaient pas riantes et il passait toujours pour le méchant de l’histoire. D’abord, il n’aimait même pas spécialement faire du mal aux gens. Torturer était ce qui lui avait paru le plus dur à ses débuts. Bizarrement, ça lui parut de le faire lui-même que de laisser ses potentielles victimes à la vampyr Selenba. Il avait failli vomir la première qu’il l’avait vue en action : c’était là une vraie boucherie puisqu’à mesure que l’interrogatoire avançait, le prisonnier perdait une partie de son corps ou une grande partie de son énergie vitale, aspirée par la soif de sang de la BSH. Comme quoi, Sight n’était pas le plus vilain puisqu’il s’arrangeait pour piquer les prisonniers à Selenba. Cela faisait maintenant un petit bout de temps qu’il ne l’avait pas vue mais il ne s’en plaignait pas. Bon débarras.
Soudain, la compagne de Magister sortit de son hébétude face au dialogue à couteaux sortis des deux hommes et répondit en bafouillant :
- « Alors là il y a un horrible malentendu ! Nous n’étions pas du tout en train de... D’ailleurs, vous direz à ce salopard de Magister que si l’envie me prend d’avoir des amants, je ne me gênerai pas le moins du monde. » Qu’elle était mignonne. Magister avait eu du goût de choisir ce délicieux bout de femme comme compagne. Elle ne manquait pas de piquant. Cependant, son esprit chevaleresque qui avait été une des principales caractéristiques de feu sa fille l’agaça.
- Allons, Dame Duncan. Ce n’est pas une honte de vouloir vivre une vie sexuelle plus épanouie… A vôtre âge, il est normal de chercher à s’ouvrir à des choses qui paraissaient taboues il y a encore une dizaine d’années, comme coucher avec quelqu’un qui pourrait être votre fils. Non, vraiment, je ne vous critique en rien sur ce point. Je ne suis pas certain quand même que le maitre apprenne qu’effectivement vous le trompez avec un des otages. Enfin, après tout, comme je l’ai, ah non je ne l’ai pas dit, votre vie sexuelle ne me regarde pas.
Il soupira et réalisa qu’elle ne lui avait pas tout dit.
- Mais au fait. Si vous n’étiez pas en train de copuler, chatouiller le nénuphar ou que sais-je, vous faisiez quoi ? Vous calculiez la probabilité que vous réussissiez à vous enfuir ?
Si c’était vraiment ça, ça allait être riant pour les en empêcher. De toute façon, il y avait déjà suffisamment de barrières qui le feraient, alors même s’il les laissait partir, il les retrouverait morts égorgés par les chatrix. Au fond, il n’en serait même pas responsable.
Stanley A. Dyson
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Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Lun 11 Nov - 19:35
« No, wait, I lied, I think you're dumb »
Le brun jubilait. Pour une raison obscure il ne haïssait pas Sight. Le sangrave l’amusait dans sa condition, à se prendre pour quelqu’un de supérieur à lui au nom du physique. Eh bien Sight, tu juges sur quelques attributs et sur un rang ? Soit. Cela dit, Stan lui rendait bien la pareille : Il le jugeait ? Eh bien il allait faire de même. De toute manière tout Sangrave se méritait d’être jugé : Retirer la liberté d’autrui et s’auto-proclamer maître de quelque chose pour l’avoir prit de force n’était pas un acte très gratifiant. Mais ce qui contribuait au potentiel comique de Sight n’était pas seulement son orientation et son rang selon Stan, c’était cet air supérieur qu’on voyait sur les mâles alphas des meutes de chien. Le petit brun sourit, le grand prédateur était drôle, oui.
« Tendancieuse ? Non. Justifiée, oui. Par contre, moi je n’estime pas ton corps misérable, seulement celui de notre chère Dame ici présente. Permets-moi donc me soucier de la santé de son corps, après être passé sous, sur, bref, contre le tien dans vos ébats. Après tout, tu es obligé de vivre dans, comment m’a-t-il dit, déjà Even ? Ah oui, un espèce d’appartement avec une petite dizaine d’autres gens comme toi. Mes pauvres, en arriver à de telles extrémités pour survivre. Si cela se trouve, vous vous refilez vos propres MST. Comme c’est affligeant. »
Mais c’est qu’il tentait d’avoir du répondant le petit. Le jeune Omoisien s’appuya contre le mur, s’apprêtant à la confrontation.
« Oh oui, tout à fait. Que c’est charmant de ta part de t'inquiéter de notre santé. Mais je te ferais rappeler l’origine de la plus connue des MST, le sida par exemple, qui a un surnom très amusant qui pourrait très bien t’intéresser. Mais après tout, quand on est à moitié ermite à cause de son travail ça doit être vachement compliqué tout les jours pour apprendre des trucs comme ça, je compatis, vraiment. »
Le sida, alias le « gay compromise syndrome » en Amérique dans ses débuts. Il ricanait intérieurement sur la contradiction de Sight. Chacune de ses paroles étaient retournables contre lui, et c’en était criant de ridicule.
« Puis la contraception existe. Mais je ne pense pas qu’il doit t’être bien utile, vu votre vie sexuelle oh combien variée et dangereuse. Quoique tu connais les risques des MST –par ailleurs on dit IST maintenant, mais je ne t’en veux pas on n’est pas tous renseignés n’est – ce pas mon Sightounet. »
Il regarda Selena qui semblait désemparée. S’il avait pu, il lui aurait précisé le genre de personnages qu’était Sight. Le Sangrave semblait borné sur ses idées, donc même en niant de tout son âme, il n’aurait jamais pu faire croire l’exact contraire au Gris. Autant le ridiculiser dans son idée, jusqu’à lui faire comprendre leur véritable action. Puis un peu d’enfoncement d’estime n’allait pas lui faire de mal, à celui qui se prenait pour le grand Manitou Sangrave.
« Alors là il y a un horrible malentendu ! Nous n’étions pas du tout en train de... D’ailleurs, vous direz à ce salopard de Magister que si l’envie me prend d’avoir des amants, je ne me gênerai pas le moins du monde. - Allons, Dame Duncan. Ce n’est pas une honte de vouloir vivre une vie sexuelle plus épanouie… A vôtre âge, il est normal de chercher à s’ouvrir à des choses qui paraissaient taboues il y a encore une dizaine d’années, comme coucher avec quelqu’un qui pourrait être votre fils. Non, vraiment, je ne vous critique en rien sur ce point. Je ne suis pas certain quand même que le maitre apprenne qu’effectivement vous le trompez avec un des otages. Enfin, après tout, comme je l’ai, ah non je ne l’ai pas dit, votre vie sexuelle ne me regarde pas. Mais au fait. Si vous n’étiez pas en train de copuler, chatouiller le nénuphar ou que sais-je, vous faisiez quoi ? Vous calculiez la probabilité que vous réussissiez à vous enfuir ? »
Le petit brun hallucina. Pardon ? Il venait de remettre en cause ses idées ? Il venait d’écouter un autre être humain ? Non mais attendez, vous déconnez là ? Sight avait presque réfléchi ! Mais c’est dingue ! Hallucinant ! Que dis-je, ahurissant ! Il applaudit rapidement d’un air totalement ironique avant de se passer la main dans les cheveux.
« Sight, Sight, Sight … Tu y es arrivé tout seul à cette conclusion ? Je suis impressionné. Vraiment. De plus j’admire vraiment le fait que tu penses qu’on puisse avoir un enfant à sept ans. Mais visiblement c’est comme ça partout ici, les informations passent à moitié c’est pas de ta faute n’est – ce pas ? »
Petite référence à leur première entrevue. Stan jubilait, oui, vraiment. Cette rencontre n’allait que faire pimenter sa journée, et malgré tout, le Sangrave ne lui inspirait ni haine ni peur. Il le voyait juste comme un pion de Magister qui se prenait pour un fou. C’est tout. Actuellement il se sentait en position de force : Il était en face du pion et il avait la Reine à côté de lui. Selena avait plus de pouvoir sur Magister que lui, donc il avait une sorte de protection malgré tout. Il était moins vulnérable avec cette dernière que seule, et il comptait enfoncer le sangrave encore longtemps, jusqu’à qu’il ait obtenu vengeance sur son nez cassé qu’Even avait pu réparer ainsi que ses coups violents qui l’avaient blessé. Mais après tout, il se fichait bien de la violence physique, étant une prêle en combat rapproché il était habitué à se faire frapper sans pouvoir répondre quoique ce soit. Sight était – il habitué à voir son égo rabaisser ? Là était la question.
Selena Duncan
♦ The show must go on.
Par Le Revelus : Accréditation: Moi et les autres Autremondiens:
Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Mer 20 Nov - 18:52
« Allons, Dame Duncan. Ce n’est pas une honte de vouloir vivre une vie sexuelle plus épanouie… A vôtre âge, il est normal de chercher à s’ouvrir à des choses qui paraissaient taboues il y a encore une dizaine d’années, comme coucher avec quelqu’un qui pourrait être votre fils. Non, vraiment, je ne vous critique en rien sur ce point. Je ne suis pas certain quand même que le maitre apprenne qu’effectivement vous le trompez avec un des otages. Enfin, après tout, comme je l’ai, ah non je ne l’ai pas dit, votre vie sexuelle ne me regarde pas. Mais au fait. Si vous n’étiez pas en train de copuler, chatouiller le nénuphar ou que sais-je, vous faisiez quoi ? Vous calculiez la probabilité que vous réussissiez à vous enfuir ? »
Etrangement, elle ne calculait pas les risques que leur petite altercation allait leur valoir, et n’appréhendait encore moins le moment où ça allait mal tourner. Parce que ça allait forcément mal tourner. En fait, elle était certaine qu’elle allait pouvoir réparer les dégâts et recoller les morceaux à la fin, parce qu’elle avait une confiance totale en son rang de « Première Dame ». Et il fallait avouer que côtoyer en ce sombre lieu (où vous vous sentez on ne peut plus seuls), un autre rebelle, quelqu’un qui partageait les mêmes idées que vous, le même objectif, cela donnait des ailes et donnait le goût du risque. On a moins peur quand on fait la connerie à plusieurs.
« Sight, Sight, Sight … Tu y es arrivé tout seul à cette conclusion ? Je suis impressionné. Vraiment. De plus j’admire vraiment le fait que tu penses qu’on puisse avoir un enfant à sept ans. Mais visiblement c’est comme ça partout ici, les informations passent à moitié c’est pas de ta faute n’est – ce pas ? »
La jeune femme rigola intérieurement. Non, pardon, elle rigola ouvertement, d’un ricanement insolent qui en disait long.
« Je vous en prie mon cher, j’ai à peine la trentaine, un peu de respect. »
Elle rajouta, hautaine :
« Et non, figurez-vous qu’on était en train de se concerter pour savoir quel cadeau acheter à votre Maître adoré pour son anniversaire. Vous auriez un tractopelle ? Pas qu’on veuille s’en servir pour creuser un tunnel sous le territoire des gris et s’échapper, mais... »
Eh oui, le sangrave les avaient grillés, et en beauté. Selena faisait d’incroyables efforts pour cacher sa déception. C’était tout leur programme de la journée qui venait de tomber à l’eau, et elle s’était levée à l’aube pour rien. Une bien belle journée en perspective. Il ne manquerait plus que le Grand Chef passe par ce couloir et se joigne à la danse en voyant leur petite animation matinale, et ce serait officiellement un fiasco. La brunette ramassa furieusement son manteau à terre : elle s’apprêtait à quitter la pièce d’un pas digne et rageur en plantant tout le monde, tant la frustration commençait à monter. Même si l’idée d’abandonner son nouveau compagnon la refreinait. Et il fallait avouer qu’elle était bien tentée de rester pour assister au déroulement du « clash », huhu. L’envie (assez puérile, certes, mais ici on s’occupe comme on peut) de se chamailler avec Sight fut finalement la plus forte et elle lança une dernière pique :
« Et si j’étais vous, je calculerais plutôt la probabilité que vous perdiez contre nous à ce petit jeu. Je ne doute pas de votre fidélité envers Magister et de la confiance qu’il vous porte. Pourtant, je suis à peu près certaine de pouvoir vous porter préjudice. »
Traduction : je couche avec ton Maître adoré, donc lâche-nous la grappe avant que je n’use de ma fulgurante influence pour te rabaisser au rang d’esclave. Tu sais, ceux qui servent à la cafétéria et qui se prennent des bouteilles et divers objets variés sur la tête à chaque repas s’ils arrivent dix secondes trop tard au goût des gris. Tu ne peux pas grand chose contre nous. Tu préfères fuir et nous laisser reprendre nos petites magouilles ou rester là et continuer à te faire humilier en voyant ton autorité se faire piétiner par tes deux « proies » ?
FICHE ET CODES PAR BROADSWORD.
Sight Once
Darkness is Heaven
Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Jeu 19 Déc - 17:46
S’il n’y avait eu ce charmant professeur d’antan pour lui confirmer son attirance envers les hommes, peut-être l’agacement que provoquaient toutes les femmes chez lui aurait eu la même conclusion : il n’était pas gay pour rien. Qu’est-ce qu’elles étaient pénibles… Et malheureusement, la compagne de Magister ne dérogeait pas à la règle. Sight eut pendant quelques instants l’envie impérieuse d’en prendre pour taper l’autre. Sa mâchoire se tendit brutalement ainsi que tous ses muscles. Une rage sourde lui monta à la tête quand Stanley A. Dyson continua sa tirade. Son ça lui criait « taper taper taper », son moi « tends ta main, agrippe les cheveux et éclate le brun contre le mur » tandis que son surmoi s’époumonait silencieusement en lui exhortant de retenir ses pulsions. Mais après tout, n’était-il pas un homme, l’exact opposé de la retenu, l’excessivité même ? Aujourd’hui, il ne le serait pas. Aussi se contenta-t-il d’écouter d’un air absent la répartie ô combien sublime de la très chiante dame Selena Duncan.
- « Et non, figurez-vous qu’on était en train de se concerter pour savoir quel cadeau acheter à votre Maître adoré pour son anniversaire. Vous auriez un tractopelle ? Pas qu’on veuille s’en servir pour creuser un tunnel sous le territoire des gris et s’échapper, mais... Et si j’étais vous, je calculerais plutôt la probabilité que vous perdiez contre nous à ce petit jeu. Je ne doute pas de votre fidélité envers Magister et de la confiance qu’il vous porte. Pourtant, je suis à peu près certaine de pouvoir vous porter préjudice. »
Le sangrave ne put que soupirer puis sourire pour détendre ses zygomatiques et haussa les épaules, nonchalent. Il darda son regard pâle vers Dame Duncan.
- Ma foi, je ne pense pas. Contrairement à vous, je ne couche pas avec lui, aussi se fiche-t-il de connaitre l’étendue de mes allées et venues. Mais que pensez-vous qu’il fasse s’il découvre que vous projetez de vous enfuir ? Ou pire, que vous avez laissé un piètre garnement vous toucher ? Je pense que de nous deux, j’ai le plus de chance de m’en sortir. Je vous attends, trouvez un seul truc qui pourrait être préjudiciable de ma part à ses yeux. Votre contact ? Raté, il sait pertinemment que celui des femmes me dégoûtent. Allez, trouvez, peut-être êtes-vous plus intelligente que vous n’êtes belle : ce serait là un point qui justifierait votre présence à ses côtés. Pour l’instant, aucun ne me frappe.
Il s’avança de sa démarche féline caractéristique vers les complices, attrapa le poignet de la représentante du sexe féminin, le serra, laissant presque une marque de ses doigts sur le poignet fin. Il le leva, forçant Selena Duncan à le regarder et se rapprocha d’elle, murmurant. - Alors, très chère, cela change de ne plus être protégée par votre mère, votre fille ? Sous les jupes de quel autre sortcelier allez-vous vous cacher ? Derrière celui-là ? , conclut-il en jeta un regard navré vers le jeune homme. Malheureusement, ce n’est pas lui qui va vous sortir de là. Je vous emmène donc là où est votre place : auprès de votre compagnon.
Et il se retourna, la trainant derrière lui vers la suite du Maitre. Lui saurait régler ce problème et justement, c’était son rôle : la dame était sa femme/compagne/otage !
Spoiler:
Je suis désolée du temps que j’ai mis à répondre, c’est tellement pourri en plus °° J’ai continué comme ça parce que Chami voudrait participer en tant que Magister mais si vous voulez que je change des trucs, dites-moi c:
Stanley A. Dyson
COME TOGETHER FOR LUCIFER'S SON !
Par Le Revelus : Accréditation: Moi et les autres Autremondiens:
Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Sam 18 Jan - 20:07
« they call the rising sun. »
Stan écouta d’une oreille distraite la réponse de Sight. De toute manière, l’écouter aurait été une marque de respect, et le petit brun n’écoutait pas ceux qu’il ne respectait pas, par principe. Pourquoi leur donner l’art de la parole si c’était pour déblatérer sur des choses inutiles ?
« […]..pagnon. »
Il releva la tête et vit le sangrave trainer Selena par le poignet. Le jeune homme sentit son sang faire un tour dans son corps. Il les touchait. Il mêlait ses atomes avec les leurs. Le bourreau qui salissait ses victimes. Stan tremblait soudain de rage et se jeta devant Sight et Selena, une once de démence au fond de ses yeux verts. « T’as que ça à foutre hein ? Tu t’ennuies tellement dans tes journées pour venir nous emmerder ? Oui on voulait s’échapper, mais réfléchis Sight, si tu étais enfermé tu ne voudrais pas faire de même ? Avec ton preux chevalier ? » Il toussa d’un air méprisant. « C’est ça, tes plaisirs de Sangrave ? Tirer profit des plus faibles physiquement et malmener tes prisonniers ? C’est ça ta vie ? C’est ça tes satisfactions ? C’est ça qui rythme tes pitoyables journées ? Mais bordel imagine toi plus vieux, si un jour ta pièce cérébrale de deux centimètres carré grossit ! Alors oui, amène nous à Magister, c’est ça, je suis sûr que tu jouis mentalement en y pensant. Tu vas te faire féliciter comme le chien que tu es, c’est bien, félicitations, bravo ! T’auras fais ton job après tout, on peut pas t’en vouloir, tu peux pas faire autre chose. Et pour ce dernier point, Sight, je suis vraiment désolé pour toi. »
Il se mordit les lèvres et resta face à lui, le défiant du regard en gardant ses mains dans les poches de son sweat. Qu’il ose le toucher comme il avait osé le toucher l’autre jour, qu’il ose. Cette fois, le brun allait utiliser ses nerfs pour se battre, la force nerveuse et de la colère. C’était ça, sa véritable force après tout. Ses mots et sa spontanéité. Si le Gris levait la main sur lui, il allait frapper où ça faisait mal, et tant pis si c’était déloyal. Après tout, Sight était tout sauf loyal avec les prisonniers. Suffisait de regarder Selena et Stan pour le savoir. Il usait de ses pouvoirs de Sangrave pour faire pression parce qu’au fond, avait – il d’autres armes pour les effrayer ? Pas tellement.
Le brun emmêla ses doigts dans son keffieh vert et soupira. Il regarda Selena puis Sight, et se trouva un peu seul de son côté. Il demeurait planté comme un épouvantail devant eux, à faire un discours sur leurs conditions. Formidable. Il laissa son regard vagabonder parmi les pierres froides de la Forteresse Grise puis planta ses yeux dans ceux frigorifiques de Sight. Il en avait assez de ce débat puéril et il souhaitait juste qu’on en finisse avec son sort. Être libre ou puni, fallait savoir bordel. Il se tint bien droit d’un air digne, ce qui était plutôt étonnant chez lui et ouvrit la bouche pour résumer leurs discours.
« Tu as peut – être plus de chances de t’en sortir, je l’admets, mais au fond tu resteras toujours le plus enchaîné de nous trois. »
Spoiler:
C'est court et nul mais au fond, j'avais pas le temps de faire plus long et développé désolée.
Selena Duncan
♦ The show must go on.
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Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Mer 26 Fév - 13:52
Elle avait écouté attentivement la tirade qu’avait débitée le gris et avait tiqué sur une de ses phrase : « Raté, il sait pertinemment que le contact des femmes me dégoûtent. ». Elle se mordit les lèvres : elle venait de comprendre un peu trop tard qu’elle aurait mieux fait de ne pas l’ouvrir, n'ayant aucun argument à lui retourner et ne pouvant rien contre lui. Idiote, va. Elle-même apprenait aux enfants à tourner leur langue sept fois avant de parler, et d’évaluer l’ennemi avant de frapper. C’était la base. Sa mère le lui avait rabâché à longueur de temps, et Selena avait un tant soit peu assimilé la leçon, du moins elle le croyait. Elle n’avait rien à répondre à Sight, et garda dignement le silence de peur de faire sortir d’autres paroles regrettables.
« Alors, très chère, cela change de ne plus être protégée par votre mère, votre fille ? Sous les jupes de quel autre sortcelier allez-vous vous cacher ? Derrière celui-là ? Malheureusement, ce n’est pas lui qui va vous sortir de là. Je vous emmène donc là où est votre place : auprès de votre compagnon. »
Les dents de la sortcelière s’étaient enfoncées un peu plus dans ses lèvres rouges à chaque mot que le sangrave avait asséné. Elle baissa les yeux vers son poignet fermement emprisonné et les releva pour les planter dans ceux de son adversaire. Leurs regards se confrontent, glaciaux. Les frêles petits poings de la brunette se sont serrés, et la magie s’est mise à affluer discrètement. Elle aimerait lui lancer l’énergie dorée en pleine figure, le voir s’écraser avec un choc satisfaisant contre le mur et se vautrer lamentablement, pour lui apprendre à lui parler de cette façon à l’avenir. Les paroles que Sight venait de prononcer lui avaient fait mal, bien plus mal que les doigts qui sont en train de presser son poignet comme un étau et qui lui laisseront des marques rouges pendant quelques jours. Elle ne dit rien, garde le regard fixé dans celui de Sight, et essaye de ne laisser paraître aucune émotion, tout en se laissant traîner par la force irrésistible du gris. Tout le monde est plus fort qu’elle ici. Elle a apprit à ne plus s’épuiser en gigotant vainement contre les hommes masqués et à garder sa force pour plus tard. Ils arrivent à quelques pas de la porte du maître, et le cœur de la jeune femme s’affola.
« T’as que ça à foutre hein ? Tu t’ennuies tellement dans tes journées pour venir nous emmerder ? Oui on voulait s’échapper, mais réfléchis Sight, si tu étais enfermé tu ne voudrais pas faire de même ? Avec ton preux chevalier ? C’est ça, tes plaisirs de Sangrave ? Tirer profit des plus faibles physiquement et malmener tes prisonniers ? C’est ça ta vie ? C’est ça tes satisfactions ? C’est ça qui rythme tes pitoyables journées ? Mais bordel imagine toi plus vieux, si un jour ta pièce cérébrale de deux centimètres carré grossit ! Alors oui, amène nous à Magister, c’est ça, je suis sûr que tu jouis mentalement en y pensant. Tu vas te faire féliciter comme le chien que tu es, c’est bien, félicitations, bravo ! T’auras fais ton job après tout, on peut pas t’en vouloir, tu peux pas faire autre chose. Et pour ce dernier point, Sight, je suis vraiment désolé pour toi. Tu as peut – être plus de chances de t’en sortir, je l’admets, mais au fond tu resteras toujours le plus enchaîné de nous trois. »
C’est Stan qui vient de parler, de façon honnête et lucide, exprimant toute la pensée de Selena concernant les sangraves, et il se tient à présent dignement devant eux. La jeune femme sentit une bouffée d’affection pour lui, le petit brun courageux qui se ferait probablement tabasser par la cruauté de Sight.
Selena laisse échapper un petit cri de douleur. L’homme serre son poignet gracile de plus en plus brutalement. Elle s’épargne la peine de tenter de le libérer, son étreinte est trop forte. Il va le lui casser. La brunette, tremblant de rage, décida d’achever la provocation. Elle s’était promis de ne plus se laisser faire sans rien dire. Elle s’était laissé marcher dessus durant toute sa jeunesse, elle en avait marre. Marre d’être la cible facile. Marre d’être le personnage secondaire. Marre d’être prévisible. Marre d’avoir toujours le même rôle et le même script. Marre de s’écrouler à chaque coup dur, et de mettre le double de temps à se reconstruire, et ce pour n’en être que plus faible. Marre de devoir se cacher derrière les jupes des autres sortceliers. Marre d’être la princesse en détresse.
Oubliant ses manières, la brunette se hisse sur la pointe des pieds et crache au visage de son adversaire de façon très peu élégante. Elle essuie d'un revers de manche sa bouche irrespectueuse – pourtant si jolie. Et elle lance, haineuse :
« Vous ignorez tout de moi, je vous interdis de me juger comme vous l’avez fait, espèce d’enfoiré. J’ai été plus faible que ma mère et ma fille, certes. Je n’ai pas pu protéger la chair de ma chair, j’ai été plus pleurnicharde qu’elle et elle aura été plus forte que je ne le serai jamais. Vous avez un problème avec ça ? Parce qu’une femme n’est pas née avec une puissance magique et physique digne des brillants membres de sa famille et qu’elle jure à côté d’eux par sa banalité et sa faiblesse, elle mérite d’être jugée ? Et je vous interdis de parler de ma vie sexuelle. J’en ai honte et je ne l’ai pas choisie, figurez-vous. Mais j’y suis contrainte à cause de ma faiblesse, justement, c’est toujours la même chose, c’est un cercle vicieux. Alors allez-y, faites-vous plaisir, jetez-vous sur Stan et brisez-moi le bras. Cassez-nous la figure, je vois que vous en mourrez d'envie. Si faire du mal à un homme plus petit que vous et à une faible femme manquant de confiance en elle peut vous aider à canaliser votre colère et à exister, j’en suis bien triste. Stan a raison, vous êtes pitoyable. En vérité, je vous plains, vous, vos collègues et votre Maître. Regardez ce que vous avez fait de votre vie. Regardez à quoi vous en êtes réduits. Vous n’êtes que des loques vivant dans la souffrance, détestées de tous, haineuses et vicieuses. Croyez-moi, je suis bien triste pour vous. Vous tous. Vraiment. », conclut-elle d’un air navré.
Elle sentit une nouvelle présence, et tourna la tête pour lancer un regard hésitant derrière elle. Elle écarquilla les yeux et se figea ; ledit Maître les avez rejoints. Depuis combien de temps les écoutait-il ? La brunette déglutit péniblement et jeta un regard affolé à Stan, cherchant un refuge dans les francs yeux verts et la rassurante assurance du jeune homme pour affronter l’orage.
Spoiler:
Vraiment désolée du retard, ça y est la motivation est revenue J'ai introduit Magi, si problème il y a, je modifie de suite ! Chami, à toi de jouer 8D
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Magister
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Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson Mar 19 Aoû - 22:32
Evangeline au bout du fil
Magister trépignait d’impatience. Selena avait promis de manger tous ses repas avec lui. Il était presque l’heure dudit repas quand il comprit que cette fois-ci, elle faillirait à ses dires. C’était donc avec un agacement sans pareil – il égalait peut-être à celui qu’il ressentait à chaque fois que Tara lui avait échappé des mains – qu’il s’était levé pour aller retrouver sa douce. Lui aussi manquait à ses promesses : il avait certifié qu’il la laisserait tranquille, lui garantissant une certaine liberté dans sa emprisonnement. Par Bendruc le Hideux, que la Forteresse était grande ! Il lui fallut presque vingt minutes pour la traverser et toujours aucun signe de Selena. Ses Sangraves semblaient avoir tous pris congé de lui et, à part quelques-uns qui devaient nettoyer la bâtisse en raison de leurs bêtises, il ne croisa pas âme qui vive dans sa demeure. Un tour vers les cellules lui permit cependant de confirmer qu’aucun des prisonniers ne s’était enfui. Aucun sauf un. Toujours le même. Stanley A. Dyson. Le petit rebelle. Bien qu’Even ait réussi à obtenir de lui son accord pour que le jeune otage puisse rester dans ses appartements, le Maitre des Sangraves ne lui faisait absolument pas confiance. D’une part parce que son look était des plus étranges et déplacés ici, chez lui et d’autre part parce qu’il s’était très vite lié aux autres otages, les exhortant à se rebeller. Et pour finir, sa compagne semblait aimer sa présence. Lui, Magister, grand Mal de ce monde avait peur que sa dulcinée lui soit prise. Limbes et Damnation. Après avoir triomphé de Danviou – resté en Outremonde mouhahahaha-, il était certain de l’avoir pour lui tout seul. Que nenni. Le rebelle semblait avoir trouvé sa place auprès de Selena. Et ça, il n’aimait pas du tout. Du tout.
Des voix semblaient s’être frayées un chemin jusqu’à lui et il pouvait distinguer celle de Selena, bien que très faible et celle, plus forte et intimidante de Sight Once. Il avait beau être très efficace, il devait vraiment faire quelque chose pour calmer son arrogance. Ça devenait urgent. Quoique ça allait mieux depuis qu’il s’était mis en ménage avec un autre Sangrave, Luka Goran. Mais encore du travail à faire. Il ne parvenait pas à entendre toute la conversation mais il se doutait que Sight était en train de se disputer avec sa compagne. Il aperçut un keffieh. Le rebelle était donc de la partie. A en juger la virulence sonore et le débit des paroles, tout n’allait pas pour le mieux ici. Il se rapprocha pour n’entendre finalement que la répartie, cinglante et volontaire de Selena. Il avait toujours eu un faible pour son côté légèrement sauvage.
- Vous ignorez tout de moi, je vous interdis de me juger comme vous l’avez fait, espèce d’enfoiré. J’ai été plus faible que ma mère et ma fille, certes. Je n’ai pas pu protéger la chair de ma chair, j’ai été plus pleurnicharde qu’elle et elle aura été plus forte que je ne le serai jamais. Vous avez un problème avec ça ? Parce qu’une femme n’est pas née avec une puissance magique et physique digne des brillants membres de sa famille et qu’elle jure à côté d’eux par sa banalité et sa faiblesse, elle mérite d’être jugée ? Et je vous interdis de parler de ma vie sexuelle. J’en ai honte et je ne l’ai pas choisie, figurez-vous. Mais j’y suis contrainte à cause de ma faiblesse, justement, c’est toujours la même chose, c’est un cercle vicieux. Alors allez-y, faites-vous plaisir, jetez-vous sur Stan et brisez-moi le bras. Cassez-nous la figure, je vois que vous en mourrez d'envie. Si faire du mal à un homme plus petit que vous et à une faible femme manquant de confiance en elle peut vous aider à canaliser votre colère et à exister, j’en suis bien triste. Stan a raison, vous êtes pitoyable. En vérité, je vous plains, vous, vos collègues et votre Maître. Regardez ce que vous avez fait de votre vie. Regardez à quoi vous en êtes réduits. Vous n’êtes que des loques vivant dans la souffrance, détestées de tous, haineuses et vicieuses. Croyez-moi, je suis bien triste pour vous. Vous tous. Vraiment.
Hin hin hin. Elle n’allait pas s’en sortir comme ça. Le grand sourire, sadique, de Sight vers la cachette de son Maitre traduisait son amusement et il comprit que Sight savait qu’il était là. Le Sangrave se recula, et d’un signe de tête, salua les deux compagnons et partit sans demander son reste. Et bien, il allait devoir discuter avec lui. Ainsi, elle avait pitié de lui ? Que les femmes étaient pénibles. Mais elle, elle était tellement charmante. Et il l’aimait de tout son cœur. Après tout ce qu’il avait fait pour la récupérer, il ne pouvait pas en être autrement. S’il savait qu’elle n’était pas heureuse avec lui, il ne s’attendait pas à ce qu’au plan sexuel, elle soit également insatisfaite. Lui qui faisait de son mieux pour la rendre heureuse fut blessé. Et comme chaque homme blessé dans sa virilité, il se drapa dans sa dignité restante.
Il fit un pas, un seul et il surplombait les deux compères de toute sa hauteur. Selena lui lança un regard apeuré mais ne soutint pas son regard. Au contraire, elle le fuyait pour aller se réfugier dans celui de Stanley. Il haussa légèrement les sourcils en les voyant si proches mais ne fit aucun commentaire.
- C’est donc ce que tu penses, Selena ? Tu m’en vois désolé. Sincèrement. Je ne pensais pas être resté le tortionnaire que tu avais dans ton esprit quand tu m’as quitté pour la première fois. Et bien, la voie est libre. Tu peux partir. Je ne te retiendrai pas. Il désigna l’imposante porte ébène qui se dessinait sur un pan du mur à sa droite.
- Par contre, toi, tu restes là. Tu es un otage, dit-il en fixant Stanley A. Dyson. Et Selena, il est hors de question que tu l’aides à s’enfuir. Je te retrouverai, et tu sais bien que je le ferai, si je découvre qu’il s’est évadé.
Il resta, adossé au mur, en attendant que l’un d’eux se décide à bouger. La porte qu’il avait invoquée ne pourrait laisser passer que Selena, donc il n’avait pas besoin de s’inquiéter mais il voulait mémoriser mentalement l’image de son ex-compagne avant qu’elle ne s’en aille.
Spoiler:
Désolée, c’est mélodramatique mais j’avais pas bien d’idées °°
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Sujet: Re: ■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson
■ You're watching me rebel - PV Selena & Stanley A. Dyson