† HELENA IERO †
So long and good night, so long not good night



Âge : Dix neuf ans
Race : Vampyr
Familier : Nox, chauve-souris
Camp : Neutre
Magie : Rouge vif, niveau à se pendre
Métier : Croque-mort ( danseuse à ses heures perdues ... )
Pays : Krasalvie





Physique

Elle fait déjà bien plus âgée que ses dix neuf ans. Déformation professionnelle ? Allez savoir. Elle a un teint de poupée d'albâtre, blanc comme neige. Ses cheveux sont noirs et relativement longs, lui arrivant au milieu du dos. Croque-morts n'est pas un fastueux gagne-pain, mais il lui permet tout de même de s'acheter des rouges à lèvres, des ombres à paupières et autres outils de maquillage, destinés à lui donner l'air le plus glauque possible. Disons qu'elle ne sourit jamais. Elle peut avoir un rictus qui s'apparente à un sourire, mais le coeur n'y est pas. Helena ne sait pas vraiment sourire. Cela relève plutôt du mélange entre le rictus sadique et le sourire banal. Ses dents pointues luisent lorsqu'elle arbore cet ignoble rictus, et quand elle lâche des phrases indiscrètes ou sarcastiques.

Elle n'est pas vraiment belle, tant elle a l'air d'un zombie ambulant, mais si elle n'avait pas un port aussi grotesque et une façon de s'habiller aussi singulière, elle serait une fort jolie femme. En général, elle s'habille de robes parées de dentelle, noires parsemées de rouge pour le plus souvent. Elle n'a d'autres artifices que le maquillage et un fichu noir qu'elle met parfois dans ses cheveux. Et dans la nuit, elle ressemble à une danseuse solitaire qui cherche où doit se passer son prochain ballet ...

Caractère :

Voyons voir ... Sombre, glauque, effrayante, a un métier qui fout les jetons ? Oui, oui, mais encore. Elle adore se saper comme la Mort, genre robe d'enterrement et noir à volonté. Le rouge aussi c'est joli, savez-vous ? Le rouge vif tranche bien sur le noir, ça fait un agréable ensemble de couleurs. Ses yeux cernés de noir ne vous regardent pas avec grand intérêt. Ou peut-être que vous prenez pour de l'intérêt ses regards destinés à calculer la taille du cercueil qu'il vous faudrait - elle a le compas dans l'oeil, c'est très utile pour le métier -.

Elle n'est pas polie, pas le moins du monde. Elle n'a pas le concept de la " vie en société " en tête, en fait. En général, la seule personne qu'elle considère réellement comme un proche est Nox, son familier. Elle n'est pas vraiment méprisante, mais on prend souvent son désintérêt pour les autres comme de l'égocentrisme. En effet, Helena est quelque peu égocentrique, mais elle considère tout simplement que s'occuper des autres est inutile. Son métier c'est de les foutre dix pieds sous terre, pas de les préparer pour un mariage avec une robe d'une blancheur qui fait mal aux yeux. La jeune femme a un regard très critique sur la société, et elle peut souvent paraître grossière et sans gêne, à ne jamais se priver de rien. Depuis son enfance, on ne l'éduque pas dans cette optique. Elle devait juste reprendre l'entreprise familiale - presque pire d'un Magasin des Suicides - et donc aimer son métier lui permettrait d'atteindre le bonheur. Donc ses parents, soucieux du bonheur de leur fille - teuheu teuheu - firent en sorte qu'elle voit la mort comme une fatalité tout à fait banale.

En général, elle est absolument asociale. Fermée comme une huître, elle évite la compagnie et décourage souvent les quelques personnes qui lui adressent la parole. Malgré tout jolie femme, elle attire quelques fois les regards. Mais à moins de crever et de fêter vos funérailles chez elle, vous n'aurez pas la moindre chance d'attirer son attention ...

Histoire :

Je ne sais pas. Je veux dire, je n'ai pas la capacité de vous expliquer. Mais putain, dix lignes minimum quoi. Je pourrais plaider ma cause, mais on me mettrait hors-sujet - oui oui j'ai déjà tenté le coup, ça fait mal un cinq sur dix pour non-respect du sujet, vous savez ? -. Alors voyons par les yeux de l'Autre. Le monde, le petit peuple, quoi.

Elle est arrivée, un beau jour, le visage clos, le teint blanc d'une morte, et elle s'est installée ici, sans un mot sur son passé. Elle n'est pas née en Krasalvie, ça tout le monde peut en être sûr - ce fut vérifié par un quelconque curieux -, mais elle n'en a jamais rien dit. Elle laisse tous ces piètres êtres imaginer, laisser leur pensées s'étaler dans des théories délirantes et improbables. Elle les regarde. Ils sont tous si ... risibles. Ils poussent le vice au ridicule et lui arrachent des rictus souriants lorsqu'ils lui font part de leurs hypothèses tirées par les cheveux. Et ce même rictus, proche d'un sourire sans en avoir l'âme, éclaire son visage impassible. Elle est comme un chat, attendant patiemment que les évènements se passent, derrière ses yeux comme des vitres sans tain.

Tous la pensent originaire d'une lointaine contrée, d'un monde encore parallèle à l'Autremonde, extraterrestre venant les observer comme des animaux de zoo. Et c'est en effet ce qu'elle fait. Helena observe le quotidien des gens avec une impassibilité qui met mal à l'aise et qui donne l'impression d'être sans cesse suivi par son regard. Elle a un cycle du sommeil particulier, qui lui permet de vivre plus de nuit que de jour. Et la nuit, elle réfléchit. Elle réfléchit à ce passe qui lui échappe à elle-même. Cette part qui lui manque comme celle d'un puzzle inachevé.

Jusqu'à ses neuf ans, elle avait deux parents presque aimants, qui avaient un salon funéraire comme seul moyen de gagner de l'argent. Et comme un cercueil, on n'en achète qu'une fois après sa mort, ils ne gagnaient guère bien leur pain. Alors la petite fille qu'ils avaient eue devint une gêne. Ils ne voulaient pas la tuer, oh non. Ils enterraient bien assez de gens pour encore en plus enterrer leur propre enfant. Ils l'amenèrent au seul endroit qui voudrait bien d'elle. Quel était son nom, à cette époque ? Elle ne s'en souvenait pas ...

Aline. C'est comme ça qu'on a décidé de l'appeler, à l'orphelinat. Aline. Elle trouvait ce prénom franchement hideux. Et puis il lui fallait un nom de famille. Comme ça, au hasard. Iero. On l'avait appelée comme ça juste parce que ça sonnait bien, et qu'on en demandait un. Sans connotation particulière, aucune. Elle haïssait profondément ce pseudonyme dont elle était affublée. Alors, on la surnomma, voyant les crises de colère qu'elle piquait à ses dix ans dès qu'on prononçait " Iero " ou " Aline " pour l'appeler. Quoiqu'elle préféra encore qu'on l'appelle " Iero ". Mais ce " Aline était presque perçu comme une insulte. Petit à petit, tout le monde la surnomma " Helena ", qu'apparemment la petite fille adorait. Bientôt, tout le monde l'appela ainsi, croyant faire face à son véritable nom. Seul dans les documents administratifs, elle était encore Aline.

Elle n'avait pas seize ans qu'elle était déjà effrayante. Des cosmétiques sombres l'entouraient dans la chambre de l'orphelinat. Sept ans. Sept ans qu'elle était ici, et qu'elle ne supportait pas cet endroit. Qu'elle détestait la raison pour laquelle elle y était. Prise fréquemment de crises d'hystérie, la colère de la gamine était connue dans tout le bâtiment. Elle était également la plus âgée des pensionnaires. Personne ne l'accueillait jamais en raison de son caractère méprisable. Ce fut dans l'année de ses seize ans qu'elle se calma. Elle devint posée, froide, ses yeux reflétaient un calme méprisant. Elle avait eut le temps de réfléchir. D'observer des êtres qu'elle adorait. Les chats. Ils avaient cette faculté de laisser les humains s'occuper d'eux, de les observer avec un regard impassible. Elle devint un chat malicieux et fourbe. Elle s'échappa de sa fourrière peu après son dix septième anniversaire.

Elle ne voulut plus vivre dans le siècle. Elle se mit en marge de la société, choisit pour métier croque-morts, qui ne nécessitait aucun diplôme. Helena avait une fascination pour la mort et pour la réaction des autres face à celle-ci. Elle trompait son ennui. Comme tous les chats, elle aimait être entourée. Oh non, elle ne se réjouissait pas du malheur des autres. Elle les regardait, les laissait faire, les laissait vivre. Elle se sentait hors d'atteinte. Loin d'eux. L'être humain est prétentieux et malsain. Son plus grand malheur, d'après elle, c'est de ne pas être née chat, ce qui irrite un poil Nox, sa chauve-souris. Nox est la seule " personne " qu'on pourrait qualifier d'" ami ". Elle n'a jamais eu la moindre notion de vie en société et est la plus impolie des dames, ne respectant absolument pas les limites physiques à ne pas franchir. Sans la moindre gêne, et juste pour provoquer la vôtre, quelques fois, elle peut se retrouver à deux centimètres de votre visage, parce qu'elle en a l'envie.

Et parce que la vie est un théâtre, et que les meilleurs acteurs seront les seuls récompensés.

Que pensez-vous de la nouvelle Impératrice ? Euh ... Bah ... Helena en a un peu beaucoup légèrement rien à battre. Mais elle se tient au courant.
Que pensez-vous des Sangraves ? Sang-grave, désolée mais c'est un drôle de mélange ...
Que pensez-vous de la tournure que va prendre le Sacre ? Hm ... Joli bordel ?
Et le code, caché dans le règlement ? Validé par Chami ( Oui c'est comme ça, ici il y a une joie de vivre magnifique XD -->) ( quelle vision ... optimiste *__* )

Un prénom ? On ne m'appelle pas, c'est plus simple :v
Des passions ? Lire, emmerder les gens ( je veux en faire mon métier vous savez *_* ? ), et surtout ... euh ... Emmerder les gens :v.
Avez-vous lu les Tara Duncan ? Pas une ligne XDD.
Comment êtes vous tombé sur notre forum ? Euh ... L'autre là, Stan le boulet (a).
Un petit mot de la fin ? MERCI LIGHT /o\ *Comment que j'ai trop l'air d'un boulet avec mes vingt questions*

Danke Louvre, mais je sais pas mentir, c'est maladif chez moi xP.
Et pis c'est le cas, ça me soûle mais j'arrive pas à faire mieux /o/.
Oui Light, si possible celle du physique, sinon, tu sais sur We Heart It, celle où on la voit en entier allongée dans son cercueil :0 ? Si tu vois pas je peux essayer de la retrouver ...