▲ Carte d'identité

Nom : Grey
Prénoms : Coraline Cherry
Âge : Dix-huit ans
Race : Nonso
Métier : Sangrave, section Recherche & développement (stagiaire auprès du professeur Caleb Grey, son père). Mannequin, compositrice, photographe, musicienne (guitare électrique et ukulélé) et artiste à ses heures perdues.
Nationalité : Lancovienne d'origine Terrienne.
Familier : N'en n'a pas. Possède néanmoins un caméléon de compagnie nommé Franck.

▲ Cher Journal...

Lundi 15 juillet 2002.

J'ai décidé de tenir un journal intime parce que toutes mes copines le font. J'ai pas trop compris à quoi ça servait... Ah si, à raconter sa vie et relire tout ça plus tard, laisser une trace écrite, en gros. Oh, c'est cool alors ! Mais j'sais pas si ma vie elle est très intéressante... Bref, je blablate, comme d'hab.

Donc, cher Journal. Je m'appelle Coraline, mais je préfère Coco. J'ai sept ans, et j'habite à Paris, dans un immeuble du troisième arrondissement. Et je suis en CE1. J'aime pas la maîtresse, elle dit que je suis bizarre, que je fiche rien et elle convoque tout le temps mes parents. Sauf que mes parents, ils s'en fichent. Mon père a pas le temps avec ces conneries, c'est ce qu'il dit. Toute façon il est rarement à la maison. Et quand il est là, il part en voyage avec ma mère et me laisse chez des amis. Je l'aime pas non plus, mon père. Enfin, c'est pas mon vrai père. En fait, un jour, mon vrai père il a abandonné ma mère et moi et on l'a plus jamais revu. J'avais deux ans, je m'en souviens plus. Du coup, j'ai toujours connu mon beau-père, d'ailleurs je l'appelle quand même « Papa ». Bref, mon père est toujours en vadrouille, j'ai jamais pu savoir où. Quand je demande à ma mère, elle me dit « c'est pas tes affaires ». Maman elle est super méga gentille, mais chaque fois que j'essaye d'en savoir plus sur le travail à Papa, elle se met dans des états pas possibles.

16 décembre 2008.

Purée, ça fait une éternité que je n'ai rien écrit ! Je viens de fêter mes quatorze ans. Que dire d'autre ? Le train-train quotidien. Pas grand chose. Je pourrai parler du collège, mais c'est un sujet atrocement ennuyeux. Le collège est ennuyeux. Pour faire court, je ne fous rien. On va dire que je ne suis pas du genre « studieuse ». Pourtant, si je me donnais la peine d'écrire quelques mots sur ma feuille, au lieu de rendre copie blanche à chaque cours, j'atteindrai des sommets ; c'est ce que disent les profs. Ils sont convaincus par l'existence d'un potentiel inouï que je m'évertuerais à dédaigner ; moi je m'en fiche de toutes ces conneries. L'éducation nationale, je l'emmerde. Si mes parents en avaient quelque chose à foutre de ma gueule, je n'en serai pas là, avec mon attitude rebelle et mon look excentrique, comme ils le disent si bien.

8 mars 2009.

Mon père et ma mère sont de plus en plus étranges. Ils n'ont fait que de chuchoter furieusement toute la soirée. Je n'ai rien pu entendre de leur conversation, mais ça avait l'air grave. Moi, je suis restée cloîtrée dans ma petite chambre, avec Franck. Franck, c'est mon caméléon de compagnie. Quand ma mère me l'a ramené d'un pays exotique -dont je ne me souviens plus le nom- j'ai tout de suite su que je l'adorerais. Il est à mon image : multicolore et d'humeur changeante. Il rajoute un petit quelque chose à mon épaule droite, sur laquelle il est tout le temps perché.

29 mai 2009.

Tu sais, cher journal, quand on dit qu'on n'a pas de mots assez forts pour exprimer ce qu'on ressent ? C'est ce qui m'arrive. Je n'arriverai sans doute pas à retracer correctement mes sentiments rien qu'en écrivant des lettres sur du papier, donc je me contenterais d'exposer platement les faits.
Hier, mes parents sont venus me voir dans ma chambre (ce qui est rare), et ont commencé un long discours. Papa a dit qu'il était un sortcelier, qu'il faisait de la magie et tout et tout, et que ses absences prolongées étaient dues à son métier. Son métier qu'il exerçait sur une autre planète du nom d'Autremonde. J'ai cru mourir. Mon foutu beau-père et moi n'avons jamais eu de vraie conversation, et le jour où il m'adresse la parole, c'est pour se foutre de ma gueule. Et puis, il m'a fait une démonstration. De la lumière noire est sortie de ses mains pour toucher la bibliothèque, et tous les livres se sont mis à tournoyer dans la pièce. OMG, comme on dit.

4 novembre 2010. (30 Kaillos 15 Saltan 5034..)

Je m'y retrouve vraiment pas avec la datation Autremondienne ; donc je continuerai à la façon Terrienne. De toute façon, je continuerai à la façon Terrienne concernant beaucoup de choses. Cette planète est vraiment extraordinaire, je n'arriverais jamais à m'y faire, même si je le voulais. Cela fait trois ans qu'on a emménagé ici, à cause du fameux métier du paternel. Sangrave. En plus, il a fallu qu'il choisisse le camp des méchants. 'Fin, moi tout ça, ça me passe bien au dessus. Mon problème, c'est mon intégration ici.

Nous habitons au Lancovit, dans la capitale (pour changer), dans un immeuble (idem). Et honnêtement, c'est pas facile tous les jours. Bon, mon père est rarement à la maison, ça, ça n'a pas changé. Ce qui a changé, c'est que je sais où il est ; à la Forteresse Grise, son lieu de travail, son QG, quoi. C'était vraiment bizarre, au début, d'apprendre que mon père travaillait chez les vilains. Et que son boss, c'était THE méchant de service. Magister. Comme s'il bossait pour Dark Vador ou Voldemort. Le pire, c'est que j'ai toujours aimé les méchants ; finalement j'en suis super fière, du métier du paternel. Il travaille dans la section Recherche & développement, à ce que j'ai compris. Hier, à table, il m'a dit que s'il lui arrivait quelque chose, je devrais reprendre ses travaux. Je lui ai dit que j'étais une nonso sans aptitudes magiques, que les gens comme moi, ils étaient pas très bien accueillis à la Forteresse, et que j'étais pas très encline à devenir criminelle, si c'était pour me faire pulvériser par la courgette blonde. Il a dit c'est pas grave, t'es intelligente, c'est un métier d'intellectuel, bas besoin de se battre, tu vas jamais sur le front ; tu fais des recherches dans des bouquins et des manuscrits louches, et après tu travailles en labo pour en tirer quelque chose. T'innoves des armes, des gadgets, des nouveaux réceptacles démoniaques. T'inventes des nouvelles façons de mener ton camp à la victoire. C'est plutôt bien payé, c'est pas comme si t'étais sbire. Bon, après, le truc, c'est que le patron, il est pas tendre. Tu fais une erreur, deux erreurs, trois, et là ça passe plus. C'est pour ça que je te dis « s'il m'arrivait quelque chose ». C'est pas sur le front que je risque de crever. Par contre, si l'ordmagique fait des siennes et que tes proses s'effacent juste avant un exposé devant Magister concernant tes projets, et que tu te retrouves devant lui sans le moindre document, là, ça va l'énerver. Et c'est là que tu risques de crever, ma p'tite. Je lui ai répondu que vu mes notes à l'école Terrienne, j'étais pas vraiment censée être intelligente. Il m'a dit, c'est bon, tout le monde sait que t'es surdouée, que tu t'ennuyais en cours parce que c'était trop facile pour toi. T'as toujours fais preuve d'une vivacité d'esprit incroyable. Je m'arrangerai pour la succession du poste, t'inquiètes. Tu seras stagiaire. Par contre, faut avoir quelques notions de physique, ce qui va être un léger problème avec toi, mais on se débrouillera. T'auras qu'à me regarder faire au début, et t'apprendras avec le temps.
Je l'aime bien, mon père.

6 juin 2011 (la datation Autremondienne peut aller se faire voir).

Ma mère s'est fait tuer. Les recherches de mon père ont foiré, et ont fait échoué l'équipe d'intervention lors d'une mission. Magister l'a mal digéré et s'est vengé sur elle. Honnêtement, il devrait prendre des cours de yoga, ce type. Ou se mettre au tricot. Ou se marier. Je... suppose qu'elle est en Outremonde, à présent. Même les nonsos vont au Paradis, n'est-ce-pas ? Je ne suis pas très au courant concernant ces choses-là, mais je préfère croire qu'elle y est. Sans avoir davantage de preuves.

18 janvier 2013.

Ça y'est, j'ai intégré l'entreprise, section Recherche & développement. Pour l'instant, je ne suis qu'une sorte de stagiaire, encore en apprentissage, mais j'ai mon père pour me guider. Quand je vois les autres nonsos de la Forteresse, qui sont relégués au rang d'esclaves, je réalise la chance que mon beau-père m'a donnée. Peu à peu, je commence à me faire à cette planète, néanmoins... C'est pas facile tous les jours. Mais bon, j'aime bien Travia, c'est une belle ville. J'y fais même du mannequinat, de la photographie, de la peinture, de la sculpture... Je me suis découvert un petit côté artistique. Il faut dire que Travia est une bonne source d'inspiration.

20 aout 2013.

Je conclurai avec cette phrase. Je découvre, lentement, mais sûrement.

▲ Hide your face, so the world will never find you !

 

Je suppose que ma personnalité n'est pas si facile à cerner. Je dirai qu'elle est très changeante. Oui, je suis incontestablement une personne très lunatique ; on ne pourra jamais anticiper mes réactions et moi même je ne le pourrai pas. J'ai d'ailleurs tendance à cacher mes émotions ; je les contiens au fond de mon être pour les ressortir plus tard, au moment le plus propice. Car j'ai un indéniable talent pour la comédie. J'aime prendre des faux airs, peindre sur mon visage des expressions artificielles, feindre la surprise, la peur ou la joie et mentir comme je respire. Je peux ainsi manipuler les gens à mon bon vouloir.

Il paraît qu'au fond je suis intelligente, même si je donne souvent l'impression du contraire en faisant l'idiote et la jmenfoutiste. Il paraît aussi que j'ai un foutu mauvais caractère. Je suis aussi très solitaire, et aussi un peu poète, compositrice, artiste, photographe et musicienne ; j'ai le sens artistique et une grande ouverture d'esprit. Niveau sociabilité, je dirai que je ne suis pas très douée. J'ai tendance à rabaisser les gens, à les prendre de haut, à montrer un petit penchant hargneux et à me comporter de manière un peu trop assurée -ce qui me fait paraître dédaigneuse- même si j'ai quelques rares amis quand même. Après tout, sous mes airs bourrus, j'ai plutôt le sens de l'humour. Niveau professionnel, disons que je sais fournir de gros efforts quand c'est vraiment nécessaire, et que les barbaries sangraves ne me révulsent plus (choix du métier oblige).

Concernant le penchant de mon esprit, je pense que c'est tout trouvé. Avec le temps, mes idéaux se sont naturellement penchés vers le Mal. J'ai toujours eu une personnalité assez malsaine, les gens pourront en témoigner ; « Coco ? Elle est bizarre. Elle fume, elle boit, elle est pas aimable, elle traîne on ne sait où. On peut pas dire qu'elle soit très nette c'te fille. », diront-ils. Et puis, en tant que petite immigrée Terrienne, je suis parfois très paumée (ce qui renforce l'impression que je donne d'appartenir à un autre monde), moi qui n'ai jamais quitté mon petit quartier et qui n'est pas habituée au changement. Mais je m'y fais et je commence peu à peu à me sentir à ma place. On s'habitue à tout, quand on a la bonne volonté !

▲ But who can name the face ?

Je pense que mon physique est chez moi, la chose qui fait le plus jaser les gens. C'est là que mon côté extraverti, excentrique et déjanté ressort le plus et s'impose aux yeux des autres. Disons qu'on ne peux guère rater mon passage dans la rue, sauf si vous êtes aveugles, évidemment. Ce sont mes cheveux -que je porte longs- qui attirent l’œil, vous voyez ? Ouais, ils sont multicolores. Parfois, je me les teint en un camaïeu de bleu. Ou de rose. Ou de vert. Ou de violet. Ou alors, en un dégradé de teintes arc-en-ciel, ma teinture préférée. Je suis un peu influencée par les punks, que j'admire beaucoup. Et comme si je n'étais pas assez colorée comme ça, je possède des yeux bleus vifs, qu'on ne rate pas non plus. Je n'aime pas spécialement mon visage, que je trouve trop impur, et le recouvre de font de teint. je suis plutôt fière de mon corps, puisque je me consacre au mannequinat. Il faut dire que je suis plutôt bien foutue pour l'emploi. Grande, très mince, cruellement plate, taille mannequin, quoi. Corps que j'habille de tenues plus excentriques les unes que les autres, selon mon humeur, ou parfois de tenues normales -toujours dans le style Terrien, que je ne me résous pas à changer. Le mal du pays, que voulez-vous !-.
En bref, j'assume pleinement mon look et ne le changerai pour rien au monde, si ce n'est pour paraître encore plus déjantée.  

▲ Heum... Mais c'est qui derrière l'écran au fait ? C'est Bibi

Bon, vous savez qui je suis hein. Vous m'avez reconnue. Hein, que vous m'avez reconnue ? Pas vrai ?
...
...

Selena, ça vous dit vraiment rien ? Ahhh, bah voilà, quand vous voulez Bon, par contre, comme je n'ai aucune logique, j'ai créé un Double compte alors que mes parents viennent de réduire la connexion internet. Ce qui fait qu'à part le week end, je ne serai pas sûre de pouvoir venir la semaine. Mais ce perso me trottait dans la tête depuis trop longtemps, donc le voilà J'espère que vous l'aimerez ♥ Et en passant, ma p'tite sœur -que j'ai convertie- va bientôt vous présenter son petit perso, donc préparez-vous