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 Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT)

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Eden-Jezabel Hepburn
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MessageSujet: Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT)   Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT) Icon_minitime1Lun 2 Avr - 17:48


ISADORÀ LEWIS & STANLEY DYSON
Aujourd'hui, je prends le métro et je vois une mère qui gronde ses deux enfants. Le premier se prend une bonne baffe. Le second rigole et se prend une baffe aussi, sa mère lui disant que c'est pour la justice fraternelle. Je rigole et me prends une baffe pour la justice universelle. VDM

La journée commençait plutôt bien, enfin comme une journée normale. Tranquille, les pieds posés sur le bureau, à pianoter sur le clavier pour trouver des relevés de banque ou un historique d'ordinateur, bref, rien de bien passionnant mais ça me faisait une excuse (« non, désolée je ne peux pas venir au resto avec toi ce midi, je suis hyper-super-méga overbookée ») pour ne rien glander de la journée. En théorie. Le problème c'était que dès que quelqu'un approchait je devais remettre mes jambes sous la table et vraiment travailler, et malheureusement c'est fou le nombre de gens passant dans une pièce en quelques minutes. En clair, le plan bronzette sous les néons, c'était foutu. Donc, je bossais. Et j'ai fini par trouvé un truc, un retrait de 10 000$ d'un coup ou quelque chose dans le genre.

J'ai donc pris mes fesses pour les détacher de cette maudite chaise et je les ai traînées dans le bureau de la directrice, avant de les reposer dans la salle d'attente. Ça gueulait fort, je ne sais pas ce qui se passait mais on devait l'entendre à à peu près... 500 kilomètres à la ronde, allez. Pendant un blanc, moment de folie complète, j'ai ouvert timidement la porte. Fatal error. Deux regards à vous faire prendre vos jambes à votre cou posés sur moi, et même avec mon sourire tarte puissance mille, ça ne les radoucissait pas. « Ah, mademoiselle Lewis, il ne manquait plus que vous dans la catégorie des débauchés. Asseyez-vous. » Vous l'aurez compris (je l'espère) que ce n'était pas pour prendre le thé mais plutôt pour me balancer à la gueule tout ce que j'avais pu faire en seulement quelques mois. Et la liste était longue.

Pendant que l'autre s'égosillait et me crachait son venin, je hochais la tête toutes les quarante-deux secondes et demie, tout en matant l'autre mec. Les autres, en fait. Déjà, il y avait ce connard de Vayley. Mais lui ayant cafté mes trucs pas vraiment réglos aux chefs, je ne pouvais plus le voir en peinture. A côté, l'air soulagé que ça s'arrête quelques instants (mais mon beau, tu n'échapperas pas aux nuages de postillons de la grosse en face de toi), un gars brun, les cheveux noirs qui me regardait l'air amusé. OK, venir bourrée et me taper tous les mecs du service dans la salle de la photocopieuse, ça faisait un peu tâche sur un CV. Mais si ça le faisait sourire, tant mieux... Discrètement, je faisais glisser ma chaise dans sa direction, la vielle bique ayant genre zappé que j'étais là et qui reportait ses foudres sur l'autre fautif. Chacun son tour.

J'ai sorti un stylo et j'ai commencé à m'écrire sur les mains un Salut - on est dans la même merde je crois. C'est quoi ton nom ? avant de poser mon bras, mine de rien, sur ses genoux. Drôle de moyen de communication quand j'y pense, sachant que j'avais un portable dans mon sac mais justement, j'avais oublié mon sac ; bref, c'était la seule solution. Je sentis une pression sur ma main et y jetai un oeil.


Dernière édition par Isadoràh-May Lewis le Sam 19 Mai - 17:18, édité 2 fois
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Stanley A. Dyson
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MessageSujet: Re: Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT)   Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT) Icon_minitime1Lun 9 Avr - 21:58



Les services secrets, encore une chose qui semblait vouloir le gonfler encore longtemps. Il était face à l’autre dirlo, et essayait encore de lui attribuer un genre. Il se demandait encore si c’était un homme ou une femme, c’était bête, mais c’était vrai. Il était là depuis presque une heure, l’autre lui rabâchait toujours les mêmes choses, lui expliquant et lui démontrant par a+b que c’était mal ce qu’il avait fait. Ecrire au marqueur sur le front d’un ancien lieutenant, c’est mal, détruire une fontaine sans le faire exprès, c’est mal, faire des tentatives de désordre au sein d’une unité, c’est mal, avoir des animosités avec les autres, c’était mal aussi. Depuis une heure, il avait le droit à la leçon, surtout que la (le ?) vieille (vieux) semblait décidé à l’enfoncer encore plus et à la rabaisser au niveau de sous merde. Quant à Stan, il s’en fichait bien. Depuis une heure, il chantonnait Garden of Eden, soit the chanson impossible à chanter sauf si on s’entraîne pendant des années. Lui, toutes les choses qui vous semblaient inutiles dans la vie, il les saura, n’essayez pas de chercher une logique.

« … Et vous comptez faire quoi maintenant ? Partir dans la voie du désordre et …
- You got a glass jawed toothache, of a mental disease
- … Et ensuite finir votre vie sous surveillance ? Vous sentez vous comme un de ses …
- And they be runnin' round back see 'em line up on their knees
- … Délinquants perdus. Oui, vous êtes une de ses ordures qui pourrissent notre société et nos rangs. C’est pour ça que vous êtes ici. Il faut que vous compreniez …
- 'Cause the kiss ass sycophants throwin' penance at your feet
- … Que dans le monde où nous sommes, ce n’est pas les gens de votre genre qui commandent, c’est par …
- When they got nowhere to go watch 'em come in off the streets
- … L’ordre et la discipline que la société tourne. Vous êtes d’accord avec moi n’est – ce pas ?
- Vous pouvez répéter ? »


L’autre soupira un bon coup et réexpliqua, un peu plus vulgairement, que Stan était juste inutile à leur « sainte société d’ordre ». Lui, il s’en contre fichait totalement, il en avait tellement rien à battre qu’il continuait à chanter, se mettant des défis, comme doubler la vitesse (déjà bien rapide) ou sauter une phrase sur deux. Le dirlo le fusillait du regard et la porte s’ouvrit. Vayley entra et là, Stan se stoppa et lui lança le regard qui tue. Si il était ici, c’était sûrement à cause de lui, lui qui avait semblait se délecter de voir les gens dans la galère tandis qu’il rigolait de leur sort. Il y eut un échange à trois pendant un petit moment et une autre jeune femme entra.

« Ah, mademoiselle Lewis, il ne manquait plus que vous dans la catégorie des débauchés. Asseyez-vous. »

OK. Sympa … Pour finir, l’autre lui ficha la paix deux secondes et s’occupa à incendier un autre type. Le brun soupira un bon coup, voir les autres se faire rabaisser, c’était fun en fait. Il sentit un poids sur son genou et tourna la tête. OK, la fille venait d’écrire un truc sur sa main. Cool comme moyen de communication, d’un côté, vu la gueule des autres, personne pouvait le voir. Tout le monde était occupé dans son petit problème personnel. Vive l’individualisme. Comme personne ne semblait les remarquer, il lui prit un peu la main pour la tourner vers lui, histoire de mieux voir ce qu’elle avait écrit. Une fois le message vu, il hocha machinalement la tête et se pencha, s’allongeant à moitié sur la table pour attraper un stylo. Un miliaire « accusé » le regarda d’un air genre « what the fuck », chacun faisait ce qu’il voulait après tout … Une fois l’objet tant convoité choppé, il commença s’écrire sur la main un « Appelle moi Dieu ça ira. » Sinon, il est à peine narcissique le garçon. Il lui jeta un petit regard amusé et frotta sa main avec sa main pour effacer ce qu’il avait écrit. « Non, sérieux, Stan et toi ? C’est lequel de dératé qui t’as balancé ? Moi c’est le mec à droite avec sa tête de con et son air de Ken raté. Sinon toi, t’as fait quoi pour te retrouver là ? ». Regard vers Vayley bien accentué, histoire qu’elle comprenne de qui il parle, d’un côté, le militaire était une balance vivante, c’était normal qu’il dénonce tout le monde. Il posa son coude sur la table et posa sa tête sur sa main, son message tourné vers la jeune femme, mine de rien.
D’un coup, le dirlo tapa violemment de son poing sur la table et leur jeta ze regard qui tue.

« Je vous dérange peut – être ?
- Oui. »


R
egard qui tue numéro deux de l’autre.

« Autant être franc dès le début. »

Vu l’air de la vieille, c’était à leur tour de morfler bien comme il faut. Et merde.
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MessageSujet: Re: Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT)   Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT) Icon_minitime1Jeu 12 Avr - 12:04


ISADORÀ LEWIS & STANLEY DYSON
Aujourd'hui, je prends le métro et je vois une mère qui gronde ses deux enfants. Le premier se prend une bonne baffe. Le second rigole et se prend une baffe aussi, sa mère lui disant que c'est pour la justice fraternelle. Je rigole et me prends une baffe pour la justice universelle. VDM

J'ai à peine eu le temps de lire un « appelle-moi Dieu ça » mais j'avais compris. J'esquissais un sourire. Il se frotta la main, limite on se demandait s'il lui resterait un peu de peau à la fin, pour écrire à nouveau. le temps qu'il fasse sa petite affaire (aucun sous-entendu, merci), ce qui était parti pour durer un bon moment, l'autre s'égosillait. Je me demandais vite fait combien de bouteilles d'un litre on pouvait remplir avec ce qu'elle crachait en l'espace de cinq minutes, quand il me tapota le genou, enfin plutôt en me mettant une grosse claque dans la jambe. Oui merci, j'avais compris que tu avais fini ton roman, bref. Ô miracle, ô magie, la réponse tant attendue était là. Chant des anges, lumière céleste...

« Non, sérieux, Stan et toi ? C’est lequel de dératé qui t’as balancé ? Moi c’est le mec à droite avec sa tête de con et son air de Ken raté. Sinon toi, t’as fait quoi pour te retrouver là ? » Ça brisait un peu le charme mais en même temps, c'était vrai. Reprise du stylo. Isadorà. Je me passerai de tes commentaires, hein. Et j'ai couché avec tous les mecs du service, je suis venue bourrée, on a trouvé de la ... La dirlo me regardait fixement mais je ne m'en suis rendue compte que quand son poignet était éclaté contre le bureau. Bonjour. Et là, la kestionkitu. « Je vous dérange peut-être ? » Tous en coeur. « Oui. » Et même. « Autant être franc dès le début. » Plus clair, tu meurs. C'était peut-être un peu abusé. Peut-être. L'autre était tellement rouge qu'on pouvait se demander si elle allait exploser sur place/bouillir comme une cocotte-minute/faire sortir son cerveau par ses oreilles/s'évanouir/disparaître comme par magie...

Et c'était reparti pour les reproches : retour de la balle, et c'est Stan qui a la main, Stan Stan Stan Stan, Isadorà, ahah, Staaaaan, ah bah non Vayley ("ouais, c'est pas bien de cafter, ch'croyais k't'étais ma sistaah... euh, mon brothaah")... Apparemment, Stan avait grafité (mot très français, oui oui) un retraité, démoli une fontaine, et encore beaucoup de bons points marqués... Ok, on arrête le délire foot/tennis/lancer de bouilloires... On arrête, point barre.

(court u_u)


Dernière édition par Isadorà M. Lewis le Jeu 19 Avr - 13:04, édité 1 fois
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Stanley A. Dyson
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MessageSujet: Re: Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT)   Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT) Icon_minitime1Lun 16 Avr - 23:33

Tout le monde s’en prenait une, c’était le cas de le dire. Apparemment, l’autre avait couché avec tous les mecs du service. Nerveusement, Stan se mordit les lèvres pour pas rire, même avec Vayley … ? Eurk. Après, chacun ses goûts, mais vu ses relations avec le militaire, il ne pouvait que ressentir du dégoût. Le Manitou semblait s’éclater à bien cracher sur tout le monde, en quelques minutes, le cas personnel « Dyson » fut écorché dans tous les sens. Vu comment elle en parlait, c’était limite si il avait pas fait chopper un cancer à Vay avec son marqueur. Il récupéra le stylo et se refrotta la main pour effacer son précédent message. Même avec un truc noir tout court, ça reste merdique à enlever ce truc … « Tu crois qu’on en a encore pour longtemps ? » Il reposa son coude sur la table et s’appuya la tête sur sa main d’un air ennuyé. Les histoires des autres, on s’en fichait un peu en fait, savoir que Machin est ici pour en foutre pas une sur le terrain ou Truc pour avoir accepter de coucher avec Isa, qu’est – ce qu’on en avait à faire sérieux ? Il soupira, chose que la directrice remarqua et elle revint sur son cas, déjà bien traité à son avis. Nouveau soupir. Ce fut au tour d’un autre mec, à l’air totalement innocent qui semblait autant rassurer qu’eux sur l’énervement de la « Chose ». Point culminant de l’ennui, Stan s’étonnait même de compter ses dents, compter les trous qui y avait dans le mur, les carreaux par terre, le nombre de rayures sur le bureau, combien il y avait de stylos dans le pot énorme du « Chef ». Bref, on s’emmerde, c’est la fête /o\ Il se retourna vers Isadorà, elle aussi semblait en grand ennui total/puissant/énorme/monumental.
Puis … Puis il fut bien tenter de se lever et foutre sa Doc dans la tronche de la directrice, d’ailleurs il sourit à cette idée. Ou bien de gonfler ouvertement Vayley, pour se rappeler à quel point il était fun énervé. Pour finir, au bout de trois quart d’heures de « je fous rien et je compte des trucs totalement inutiles » où l’autre ne causait qu’aux autres, il se leva, simplement.

« C’est pas tout, mais on s’emmerde, bye on se casse. »

Quand il disait on, c’était bien sûr lui et l’autre jeune femme, compagnons dans l’emmerdement jusqu’au bout /o\. Les autres semblaient : Soit ne pas avoir compris le concept du « je me barre j’en ai marre », soit sous le choc. La dirlo … Bah, elle était rouge, comme d’habitude elle allait pas changer brutalement. Grand sourire du genre « j’vous fucke » et il claqua la porte. C’est cool la liberté.

« ‘Tain ça fait du bien de pouvoir respirer sans se prendre les postillons de l’autre en pleine tronche. »

Il jeta un coup d’œil par la fenêtre, la principale concernée était en train de s’agiter, vu son état en cinq minutes elle allait brûler avec de calories pour pouvoir s’enfiler trois macdo à la suite sans prendre un gramme. Stan préféra commencer à partir loiiiiin du bureau, vu comment elle hurlait/sautait/crisait, elle allait sûrement pas les laisser partir comme ça. Logique … A peine arrivés au bout du couloir, c’est laquelle de porte qui s’ouvrit super brutalement et qui fit gueuler les autres bureaux pour faire moins de bruits ? La porte. Il jeta un regard vers la jeune femme du genre « omg on est dans la merde vaut mieux se barrer ». Soit la réaction tout à fait logique.

« J’espère que tu connais bien les SSO … »

Histoire qu’on tombe pas dans une impasse en voulant se casser. Surtout que Stan et l’orientation, ça fait deux. Ils se mirent à sprinter (c’est sûr qu’avec des militaires sur-entraînés derrière …), atterrissant dans toutes les salles inimaginables, de la salle des photocopieuses à d’autres bureaux. Ils entendirent de la musique du premier étage et, par curiosité sûrement, ils y montèrent. Là, le paradis.

« Isa y a une fête j’crois. »


Oui, plein de monde, sûrement tout le service des SSO d’ailleurs, et d’autres employés continuaient à venir. Sur les buffets, il y a avait plein de trucs à manger, à boire aussi … Mais les gens étaient snobs à crever. Sans vraiment réfléchir, il entra dans la salle, sans se dire une seconde qu’ils allaient faire un peu tâche au milieu des smokings et robes de soirées sur-travaillées des gens. Sûrement que les autres ne les retrouveraient pas dans la foule …

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MessageSujet: Re: Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT)   Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT) Icon_minitime1Ven 20 Avr - 9:45


ISADORÀ LEWIS & STANLEY DYSON
Aujourd'hui, je prends le métro et je vois une mère qui gronde ses deux enfants. Le premier se prend une bonne baffe. Le second rigole et se prend une baffe aussi, sa mère lui disant que c'est pour la justice fraternelle. Je rigole et me prends une baffe pour la justice universelle. VDM

Tu crois qu’on en a encore pour longtemps ? Je le regardai d'un air lassé. Je lui arrachai le stylo des mains et commençai à m'écrire dessus, mais ça ne me marchait pas. Bon. Je me penchai et lui chuchotai à l'oreille. « T'es pas très endurant... On peut y passer le reste de la matinée... » Il était 10h, donc un bon moment encore. Au bout de quelques minutes, je sombrai dans un demi-sommeil, les yeux ouverts mais ne comprenant pas (et ne cherchant pas à comprendre) ce qu'on me disait. Je sursautai quand elle haussa le ton. C'était au tour d'un type à l'air complètement paumé, je ne connaissais pas son nom mais plutôt bien son anatomie (a). Jetant un rapide coup d'œil à Stan, je le découvris en train de regarder moi-Vayley-moi, avec un air amusé et en même temps un peu choqué. « J'étais bourrée » protestai-je. Peine perdue, il avait l'air d'adorer ce qu'il imaginait… Je haussai les épaules et me rendormis.

Il me réveilla en me serrant le poignet. « C’est pas tout, mais on s’emmerde, bye on se casse. » Il se leva et, pleine d'entrain, je le suivis. J'inspirai un grand coup, ça sentait moins le renfermé du coup. « ‘Tain ça fait du bien de pouvoir respirer sans se prendre les postillons de l’autre en pleine tronche. » Je hochai la tête. « On est d'accord. » La porte se rouvrit et une tête de furie apparut. « COUUUUUURS ! » En piquant un sprint, traversant des bureaux, dérangeant des gens, bousculant des piles de papiers... Et là, le dilemme. D'un côté de la pièce, la vioque. De l'autre, Vayley. En face, un escalier métallique qui n'avait pas l'air en bon état. Je pris sa main et le tirai en haut.

Là, une salle de bal. C'était le truc snob à souhait, robe du moyen-âge, valse, caviar, champagne, etc. « Isa y a une fête j’crois. » Je levai les yeux au ciel. « Non, sans blague ? » Je lui jeta un œil : bon, pour se fondre dans la masse, c'était pas encore ça. Cheveux en bataille et jean. J'étais en robe, genre mini et bleue mais c'était déjà ça de pris. Allez. Je lui fis signe du menton de me suivre, passant entre des couples et des buffets, fourrant au passage une bouteille de vodka dans mon sac… Je pris une chope de champagne et me l'enfilai cul-sec. Un pied qui dépasse et hop! je trébuchai dans quelqu'un et m'étalai sous la table. Au lieu de me relever comme toute personne censée, je restai à quatre pattes sous la table. J'avais perdu Stan, je rempli donc pour le retrouver, à première vue ça n'avait pas l'air difficile, c'était le seul en jean-basket. J'en repérai un et le tirai par la jambe. BAM. Et merde, c'était pas lui.

Je sortis de l'autre côté, remis mes cheveux en place et repris mes recherches. Personne ne faisait attention à moi, ce qui n'était pas plus mal enfin de compte. Je le repérai à l'autre bout de la pièce, le tout était de ne pas se faire choper par les poursuivants… Voilà justement Vayley qui arrivait, et merde. J'accélérai le mouvement, trébuchai encore, renversai mon champagne sur quelqu'un, pris Stan par le bras. « On se casse ! » C'était plus une fête, plutôt un cross non ? Je sortis de la salle, ne faisant pas attention à s'il me suivait ou pas. Après tout c'était son problème. Je fis un rapide tour du bâtiment et, pensant les avoir semés, retournai à la fête. Ils n'allaient pas tarder alors j'en profitai pour reprendre du champagne, des petits fours aussi tant qu'on y était. Je jetai un œil derrière moi pour savoir s'il y était ou pas.
(pas terrible désolée)


Dernière édition par Isadoràh-May Lewis le Sam 19 Mai - 12:10, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT)   Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT) Icon_minitime1Jeu 17 Mai - 23:00

Vive la foule, vive les gens, vive les fêtes. Quand on a une stricte tendance à piquer des crises d’angoisse quand on est dans un bus ou dans une rue trop bondée, on évite de se lancer sans réfléchir dans une fête totalement snob. Il sentait les regards des gens qui les épiait, c’est sûr que quand les types se sont renversés leur pot de gel et vidés leur laque sur la tête, on avait de quoi se sentir fier et supérieur … Isadoràh but un peu tandis que Stan regardait les gens en soupirant. Vive la société des fois, il était bien content de pas bosser ici (dire qu’il avait failli, ouh …). D’un coup, disparition d’Isa, le coup de stress total. Où elle s’est barrée elle ? Il passait entre les couples qui dansait, disant quarante douze « pardon … S’cusez moi » à la seconde et manquait x fois de marcher sur un pan de robe. Oui, être dans un bal du genre et avoir que des filles avec des robes normales, c’est juste impossible. Ou sinon vous êtes tombés sur le Saint Graal. L’avantage quand on fait pas quarante mètres de hauteur, c’est qu’on peut un peu se faufiler entre les gens sans les pousser ou les faire dégager d’un coup de coude pour autant. La fille avec sa robe verte, elle se barre, c’est déjà ça de fait, l’autre avec son brushing raté aussi … Stan commençait vraiment à vouloir piquer une crise d’angoisse et gueuler sur tout le monde de se bouger. Après tout, c’était la fête à tout le monde, on avait tous le droit de se sentir bien et pas observé/oppressé. En plus avec l’autre qui avait disparu, on se sent paumé en prime.
Vive les SSO. Pour décompresser un peu et éviter de se mettre à criser comme un con, il alla prendre une coupe de champagne, ou d’un autre alcool un peu plus fort. Il savait pertinemment qu’il ne devait pas l’alcool bien longtemps, et qu’il lui suffisait de deux/trois coupes pour sentir quelques effets, on s’amuse pas à prendre un verre de n’importe quoi et … Isa resortit de la foule, limite si c’était pas une apparition divine, un truc inattendu qui allait te sauver la vie, le personnage secondaire des films américains qui était mort y a trois saisons et qui revit pile pour sauver le héros, le …

« On se casse ! »


Au revoir Isa. L’autre con de Vayley venait d’arriver … D’où le « on se casse ! » sûrement. Après avoir fait le tour du bâtiment –qui était immense, vive les SSO et la mégalomanie d’Omois-, ils retournèrent à la fête qui s’était un peu vidé entre temps. Sûrement que certains avaient repris du service … Mais faire une mission en robe de bal, hum … Bref. Pour oublier un peu que y avait des gens totalement cons et fiers ici, il rebut une coupe de champagne et inspira un bon coup. Quand on tient l’alcool comme un entonnoir (l’expression alakon, regarde l’heure et tu comprendras \o/), on s’amuse pas à s’enfiler trois quatre verres. Mais Stan est suicidaire, Stan s’en cogne bien de sa résistance à l’alcool. Il parait que c’est en buvant qu’on améliore sa résistance. Autant essayer.
Au pire, si il finissait déchiré, vu l’état de la fête, ça pourrait pas lui faire de mal. Il oublierait qu’il a fini chez les SSO, avec l’autre con là, Vayley … Dire qu’il avait déjà roulé une pelle à ce type, eurk, il se sentait impur d’un coup mais le simple souvenir de la gueule du mec le faisait sourire. Epique face. Il agita son verre et regarda au fond pour voir ce qu’il lui restait à boire. Pas grand-chose, malheureusement. Quand on commence à boire, on veut continuer. Quoiqu’on dise, c’est con la vie dans ces cas là.

« Tu tiens bien l’alcool toi ? »

Au moins si l’un finit déchiré, si l’autre tient mieux il pourra le tirer hors de la salle. Si ni l’un ni l’autre gérait pour le coup … Bah tant pis. Et en toute intelligence, Stan se reprit un verre (en renversant la moitié de la bouteille à côté …) et en but une gorgée. Rien que pour ce genre de trucs, il aimait les services secrets d’Omois. Ils avaient des putain d’alcools … Sa vue commençait sérieusement à devenir étrangement floue, et dans sa tête, chaque bruit était amplifié en dix milles fois plus fort. Autant vous dire que ça faisait mal au crâne.

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MessageSujet: Re: Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT)   Δ ISADORÀ&STAN killjoys... make some noise! (HOT) Icon_minitime1Sam 19 Mai - 17:47


ISADORÀH LEWIS & STANLEY DYSON
Aujourd'hui, une jolie femme vient dîner à la maison. Mon petit frère insiste alors lourdement pour qu'elle mange du fromage. Elle accepte finalement et mon frère me dit alors : "De rien.", avec un clin d'œil. Devant mon air ahuri, il chuchote : "Femme Kiri à moitié dans ton lit." VDM

Stan, lui aussi, s'enfilait bouteille sur bouteille. Encore cinq minutes comme ça et on était bons pour ne plus tenir debout. « Tu tiens bien l’alcool toi ? » Je le regardai avec un sourire de tarée. « Absolument pas; ça se voit non ? » Je voyais flou, j'avais la tête qui tournait. J'essayai de faire un pas mais me ramassai sur la table, entre le plateau de choux à la crème et les verres de vin. La tête contre la nappe, je commençai à somnoler. Je me relevai et aperçus Vayley. Les ennuis recommençaient. Il me tira par le bras. J'essayai de courir mais allez piquer un sprint en étant bien bourrée. J'étais incapable d'avancer en ligne droite, me prenant mur sur mur et gens sur gens.

Finalement, après un tour de bâtiment, c'était toujours la fête. Voilà la dirlo, et c'était reparti pour un tour. Sauf que mine de rien, les biques ça court vite. Par chance, je réussis à attraper une poignée et ouvrit une pièce sombre, visiblement une réserve. Je refermai la porte, la verrouillai et posai ma tête contre, entendant une armée de taureaux furieux frapper contre. Au bout d'un moment et quand j'en eus marre de faire de la batterie contre les murs, je me retournai et vis le visage de Stan à quelques centimètres du mien. Je jetai un œil à sa bouche, il ne broncha pas. Nos lèvres se touchèrent. Ou, pour la phrase tarte, se rencontrèrent dans un élan passionné d'amour, bla bla bla... Ça faisait très conte de fées présenté comme ça. D'un côté, ça me plaisait, l'idée de porter des grandes robes, en avoir des milliers, des bleues, de roses, des dorées... Mais en échange, je devais dormir 100 ans et épouser le premier venu qui viendrait m'embrasser. En l'occurrence un beau prince. Plutôt crever. Vu comment il était fringué, en bleu ciel et rose framboise, là... pourquoi pas porter des barrettes aussi ? Si j'avais été une princesse, j'aurais fugué depuis longtemps. Je préférais largement ce prince charmant-là, un mec bien looké et qui me sortirait de la tête dans trois heures. Au moins, s'il s'avérait chiant, y avait pas de prise de tête, je zappais, aucun mariage prévu. ÇA, c'était du happy end.

Bref, je l'embrassais et il se laissait faire, en même temps coincé dans une pièce de deux mètres carrés fermée à clé avec des gens dangereux derrière, ce n'était pas comme s'il avait le choix. Il avait au contraire l'air de plutôt apprécier; repensant à une musique, commençai à jouer de piano (à queue /VLAN/) sur son torse. Je reculai un peu et me pris un mur. Je cherchai un interrupteur et trouvai une autre poignée, ouvrant sur une pièce plus vaste et avec une table. Alléluia mes frères. Je m'assis dessus et continuai ma sonate en Stan majeur. Je l'embrassai encore et retirai son t-shirt.
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