AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 Devant moi le monde

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
Anonymous
Invité

Invité



Devant moi le monde Empty
MessageSujet: Devant moi le monde   Devant moi le monde Icon_minitime1Ven 23 Déc - 15:28

Devant moi le monde Mini_011 Devant moi le monde Au1010 Devant moi le monde Sans_t59
RPs en cours

    | L'ORIGINE

    Pinocchio était à l’origine un personnage secondaire et n’avait pas de nom, dans un projet que j’ai peu à peu abandonné. Il était la représentation démente de la pensée du personnage principal. Il intervenait peu souvent mais ses rares apparitions se devaient d’être légères mais troublantes. Dans ce projet, je voulais que Pinocchio soit un symbole, une allégorie.
    Mais il disparut en même temps que l’histoire.
    Puis il y a quelques mois, j’ai eu une nouvelle fois l’envie de faire un personnage plus étrange et recherché encore que ceux que j’ai déjà pu créer. Ne raisonnez pas comme moi, quand on met tout de suite la barre trop haute, on se bloque. A ma grande surprise et n’y voyez aucune vanité, c’est allé assez vite. Et assez simple également. Je venais de donner mon opinion, on parlait de cet attachement étrange pour les personnages secondaires. Personnellement je pense que c’est parce qu’on n’aime pas en apprendre trop sur un personnage. Il faut que certains soient développés, certes, mais il n’est pas nécessaire de le faire avec tous. Si on nous arrête sur juste quelques détails d’un personnage, juste quelques traits, on se contentera de ceci. On fantasmera sur le personnage énigmatique, on ne sait rien de lui, il intrigue.
    C’est en partie ça que je voulais donner à mon personnage. Mais c’est compliqué de jouer avec une créature peu recherchée. Et c’est encore plus complexe de modeler un personnage pour qu’il soit fouillé en donnant l’impression que non. Car avouez-le, Pinocchio est naïf et un peu pathétique quand même. Il ressemble un petit peu à ces personnages d’amateur qui veulent un tout grand tout beau tout fort. C’est le but recherché. Dans ses actes et un peu dans ses mots, il doit paraitre simplet. Sauf que ceux qui me connaissent ou qui ont l’habitude de jouer avec mes perso, savent bien que je n’aime pas ça. Je veux creuser au mieux pour que le côté profond ressorte un peu. C’est un point tenace chez moi. Je n’aime pas l’idée que l’on puisse me prendre pour une andouille, je ne veux donc pas que l’on pense cela de moi en voyant Pinocchio.
    J’ai cédé à la facilité. Grâce au familier, Bob. C’est l’interprète. En contredisant Pinocchio, il fait émerger sa pensée, que je tente d’approfondir à chaque fois.
    Le problème avec les personnages peu travaillés, c’est qu’ils sont parfois, soit tout blanc, soit tout noir. Ce que je ne veux pas bien sûr…
    Puis j’ai eu le déclic en entendant la chanson France Culture d’Arnaud Fleuret-Didier qui décrit l’éducation actuelle en France où tu arrives à l’âge de 20 ans sans rien savoir. J’ai trouvé le principe intéressant, alors je l’ai ajouté au personnage par le biais de parents présents sans l’être. De plus, le fait qu’il se retrouve à 15 ans, obligé de changer d’univers et d’abandonner ses repères, me permettrait d’accentuer cet effet.
    Mon personnage est donc ignorant mais intelligent. Parfois il pourrait ne pas être très diplomate et être assez blessant ou troublant quand il fera des aveux. Un « je t’aime » peut-être inapproprié qui troublera l’autre alors qu’il veut simplement lui montrer qu’il est un bon ami. Embrasser la joue d’un garçon qui deviendra distant après ça, alors qu’il est hétéro et qu’il voulait simplement montrer d’une autre manière qu’il est important. Pinocchio est très tactile, comme un enfant.
    Je voulais qu’il soit attachant, original, presque attendrissant. Sauf que pour moi un personnage n’a pas besoin d’avoir un lourd vécu pour être intéressant. Je veux même défendre le contraire. Je n’aime pas les histoires tristes (et pourtant j’écoute Antony). Je voulais qu’il soit gentil. Drôle. J’avais envie qu’il soit un gros doudou.
    Si je dis qu’il a subit une maladie magique similaire aux cancers c’est parce que, d’une chose d’une : cette maladie m’intrigue, comme quoi, je suis comme tout le monde ; de deux : fallait bien que j’explique son absence de cheveux. Et ouais, c’est tout bête.

    Mais pourquoi l'avoir appelé Pinocchio d'Exupéry ? Quand il était sur Terre, il s'appelait James Haguerty, puis il a déménagé en AutreMonde et c'est là qu'il a décidé de changer. J'adorais vous raconter quelques anecdotes pour justifier encore plus son choix mais c'est plus drôle de découvrir petit à petit. Pour lui, les dragons n'existaient nulle part, les elfes et les lutins non plus, les sirènes et monstres pareil, nulle part hormis dans sa tête, alors arriver sur AutreMonde fut d'abord un véritable choc. Il lui fallu un petit temps d'adaptation. Ce qui est tout à fait normal après tout. Comment réagiriez-vous en rencontrant un système tout à fait cohérent qui démontre que 2 + 2 = 6 et sur lequel tout un monde est basé ? Pareil ! Ca lui aura laissé une sensation étrange mais agréable. Celle de la liberté. Dangereuse mais épanouissante. Il peut toucher les écailles de ces dragons majestueux, comme dans les rêves. AutreMonde n'est qu'un rêve où il s’enfonce doucement, en décadence. Il est dans son rêve, il fait ce qu'il veut. La Terre n'est plus qu'un souvenir, AutreMonde elle, est son présent onirique et libre. Dont il est le héros. Alors il change nom... Pinocchio, ça sonne bien non ? Et d'Exupéry ! Ce livre l'a beaucoup touché plus jeune, et peut-être même encore aujourd'hui. Ce Petit Prince adorable, si lucide, où un monde similaire au sien transparait dans ses yeux bleus. Il en sera le grand frère.
    J'ai décidé, plus sérieusement, de l'appeler ainsi parce qu'une fois arrivé sur AutreMonde, il fera la rencontre de Bob très peu de temps ensuite. Bob sera sa perche, il l'aura énormément aidé et continue de le faire aujourd'hui. L'escargot qui a beau être né d'une équation apparemment inexacte, le rassura par sa maturité et son assurance. Pinocchio est un enfant vous savez. Il a besoin d'être rassuré. Ce n'est pas une particularité extraordinaire du personnage, des gens sont ainsi. Antony est bien une pauvre femme enfermé dans une carcasse masculine alors, pourquoi pas ?
    Pinocchio a du recul, de la maturité, mais ce n'est pas les mêmes que chez nous. Il n'a pas les mêmes priorités. Il ne regarde pas les choses sous le même angle.
    Bob, a eu besoin de le guider, d'exposer la vue générale des choses à Pinocchio, pour qu'il s'adapte, comprenne et avance. Il en a eu besoin s'il ne voulait pas le perdre.
    Très vite, Pinocchio devint dépendant. Vivre sans Bob était impossible, et pas seulement parce que c'était son familier. L'escargot pourrait faire n'importe quoi de lui. Pinocchio pourrait être sa marionnette. Et Bob tirerait les ficelles.


    | AUTREMONDE

    Donc nous voilà sur la planète magique, Pinocchio a aujourd'hui 30 ans, dirige une boutique de chaussures dans la banlieue Géopolienne (Gandis) et vit dans un minuscule appartement situé juste au-dessus. J'ai entamé 3 RPs avec lui (je voulais me limiter à 2 c'est raté). Chronologiquement, il aurait donc d'abord passé une journée à New York avec Chami' suite à une lettre, alors qu'il était censé être en voyage à Travia pour des vacances.
    Cette rencontre l'aura profondément marqué, si bien que, quelques jours après, il est encore en train de penser à cette journée et à elle, toujours revenir à elle, encore et encore. Même quand il bosse : alors qu'il est en train de livrer des chaussures commandées par Thalia, il est en train de se référer à la petite brune. Encore elle. Que c'est agaçant n'est-ce pas Bob ? Pourquoi le fascine-t-elle autant ? Elle peut paraitre banale au fond, même si physiquement elle est adorable et époustouflante. Ce doit être parce qu'elle est un dragon et qu'il ne la connait encore pas bien. Il fantasme, ce doit être ça. Il ne la connait pas encore, comme le personnage secondaire et apparemment peu recherché de son livre préféré. Elle l'envoute par sa brume de mystère. Mais qui sait ? Peut-être que l'enchantement cessera-t-il s'il apprend à la connaitre ? Peut-être... oui, peut-être. Mais avouons-le, nous savons tous comment cela va se terminer. Bob, arrête de râler.
    Plus tard, il rencontrera Myrrha et Samuel, au Festival de mode à Géopole, ville de la mode. Il nouera un lien bien particulier avec cette première. On n'explique jamais vraiment bien l'amitié. Tout comme l'amour. Ma meilleure amie et moi sommes totalement opposées et pourtant. Pour Pino et Myrrha, même s'ils n'aiment pas forcément toujours ce que l'autre écoute, leur relation complice se basera principalement sur des aveux, de la confiance et sur Antony. Mais Tony est à moi, on n'y touche pas ou du moins, pas trop. Je le veux dans ma chambre (pas dans mon lit quand même). Ce sera mon oiseau et il me chantera des chansons.
    Alors Pino et Myrrha se retrouvent dans le salon de l'un ou de l'autre, leur oiseau androgyne à la voix d'ange chante pour eux et ils se racontent leurs vies autour d'un café. Myrrha le détend. Il peut parler librement avec elle et lors des désaccords, il y a rarement des cris et des pleurs. Ce qu'il ne sait pas par contre, c'est qu'il l'aura déjà rencontré par le passé. C'était le grand jour. Où il devait voir pour la première fois, l'Homme de la mode, à qui il devait présenter des modèles. Il eut un petit problème et dû le régler dans l'urgence et les pieds de la jeune elfe furent les bienvenus. Il dû lui laisser un sacré souvenir à cette demoiselle.
    Je crois qu'il serait intéressant que leur relation tourne aussi sur l'originalité de l'un et de l'autre. L'ambiguïté chez elle, l'espèce de folie chez lui. Il n'est pas fou vous savez. Il n'a juste, pas les mêmes repères.
    Ils auront la joie de se revoir à la fête de Catherine, organisée un peu à cause de lui, et j'espère qu'il pourra faire de nouvelles rencontre, ce sera intéressant à développer, comme celle avec Stan.
    Il a rencontré ce rockeur émotif quand il était à ce voyage à Travia (le fameux), il était à l'accueil.
    L'architecture et le style de l’hôtel lui avait beaucoup plu. Stan sera un bon souvenir pour Pinocchio. Il sera rassurant, d'une certaine manière, avec son petit coté blasé.


Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité



Devant moi le monde Empty
MessageSujet: Re: Devant moi le monde   Devant moi le monde Icon_minitime1Dim 1 Jan - 2:49

Devant moi le monde I33j10 Devant moi le monde Sans_t63
RP Libre

Comment réagiriez-vous en rencontrant un système tout à fait cohérent qui démontre que 2 + 2 = 6 et sur lequel tout un monde est basé ?

    | NÉ HOMME DANS LE CORPS D’UNE FEMME

    Les PNJ sont pour moi assez importants. Il est assez rare que dans un rp je n’en fasse pas intervenir un ou deux. Il y a Robert, le barman à l’esprit plutôt perverti, le complexé Philippe, géant et grand ami de Pinocchio et Mr. Analoro, son futur patron un tantinet ambigu. Mais voilà qu’arrive Charlie. C’est la cousine de Pinocchio, elle a 17 ans et vient tout juste d’atterrir en AutreMonde. Ce PNJ que j’aurai certainement adoré jouer comme Pinocchio ou Catherine, n’est pas très réaliste. Pas dans le sens où elle serait super belle, super intelligente, super pouvoir -ou l’extrême opposée d’ailleurs- mais plus du genre… vous ne rencontrerez certainement jamais de personne semblable à Charlie. J’en doute du moins. On va faire une brève description de cette enfant. Je vais un peu redire ce que j’ai dit dans le RP Big Brother n’a plus sa place sur cette scène ; alors pour ceux qui auront eu la curiosité de le lire, désolée :
    Charlie est une Ziggy Stardust : elle a un visage aux traits nets, qui auraient pu être dessiné au fusain. Sa peau est blanche et lisse, ses lèvres sans attirance, fines et sans couleurs, ses pommettes saillantes et ses yeux, cachés par une frange trop longue, sont d’un marron suffisamment sombre pour paraître noirs. Son visage est minuscule, peut-être trop d’ailleurs. Elle semble être échappée d’un miroir déformant : médicalement parlant, elle est de taille et de poids normal pourtant le haut de son corps parait plutôt chétif et les os de ses épaules sont bien distinguables.
    C’est un détail qui m’est étrangement important : la poitrine d’une femme peut être appréciée sans qu’on ne la prenne pour une raison d’attirance sexuelle. Une sculpture peut être d’un érotisme sincère sans que cela ne soit péjoratif. C’est le cas chez Charlie. Sa poitrine est menue, presque inexistante, et pourtant, malgré le fait qu’un des seins est plus gros que l’autre, elle [la poitrine] lui arrive d’être charmante. Elle a une taille fine, un ventre plat. Tout ce qui concerne le haut de la ceinture apparait petit, sans vigueur, sans ambition des grandeurs. Pourtant ses jambes de taille respectable, sont plus fournies et les mollets aussi. Sans que cela ne soit flagrant.
    Et sa chevelure de chêne, abimée et peut-être trop longue lui sert de grand rideau sur le monde.
    Je m’attarde peu souvent sur le physique d’un personnage sauf quand il est particulier comme ici. De plus, Charlie est née d’une simple image, la mannequin se tenait dans une pose déséquilibrée mais son regard était fixe. Comme tout est venu d’un physique, il m’a paru important de le préciser et de m’attarder dessus. Ce que je cherche dans le corps de Charlie, c’est de parler d’une manière ou d’une autre, d’une certaine irréalité. Des femmes dans ce genre doivent exister (des femmes petits seins gros cul, oui, ça existe), cependant, j’aimerais que juste dans son corps, on puisse voir l’étrangeté de la personne. La déformation de la personne, précisément.

    Mais Charlie n’est réellement intéressante que sur le point moral. En général, mes personnages sont assez rarement le centre de gravité de mes histoires, les nucléons du noyau sont des idées et des réflexions que j’aimerais tenter de faire passer par ces personnages. Ils peuvent alors n’être que des pions, si vous voulez. Mais je fais une exception pour cette cousine. Je crois que j’aimerais qu’elle soit (en voilà une phrase compliquée) la représentation de l’absurde. J’ai un peu de mal sincèrement…
    Elle me fait un peu penser à Alice. Sauf que je n’aime pas Alice. J’aimerais qu’elle soit différente. J’aimerais bien aussi vous expliquer plus concrètement ceci mais je ne sais pas si tout de suite j’y arriverais. Charlie est encore un peu fraiche, elle vient à peine d’éclore.

    Nous avons tous une part raisonnable de folie. Par exemple moi, je m’amuse à collectionner les chaussures, à corriger les fautes d’orthographe et à monter des plans instables.
    Lors de son arrivée sur AutreMonde, c’est cette folie raisonnable chez Charlie qui ressortira. Elle est aujourd’hui, encore en état de choc. Elle va poser sur AutreMonde, comme je le fais de manière nettement plus inoffensive, un plan instable. Elle cherchera à rationnaliser en tentant d’admettre que 2 + 2 = 6. Ce n’est pas simple à expliquer. Je réessaierai. Parce que là, je n’arrive pas exprimer clairement ce que j’aimerais qu’elle soit. Peut-être est-ce encore un peu tôt. Ou peut-être n’est-ce pas vraiment possible et que la mise en scène pourrait être plus explicite. Je penche là-dessus.

    J’aimerais aussi parler de l’identité mais de manière plus subtile et peut-être un peu sombre.
    Je crois que Charlie serait ma définition du personnage sombre. J’ai vu beaucoup de personnages tristes et au lourd vécu défiler. Mais je ne veux pas que ce soit ça, ma conception du « personnage sombre. »
    Et là je me tâte pour faire ressortir mon concept qui est encore flou pour moi.
    Donc, l’identité. Le titre de cette note peut interpeller, « homme né dans le corps d’une femme ».
    J’ai bien sûr pensé à Antony mais vous savez, ce n’est pas le seul transgenre sur Terre. Physiquement, c’est [Charlie] une femme, du pur et dur. Mais psychologiquement, elle se sent déplacée dans ce corps.
    Je n’ai pas cette impression, je me sens bien dans mon corps de femme (à la poitrine menue également –ça c’est du lourd) alors mon interprétation de cette particularité sera peut-être décalée (mais elle sera mienne). Je vais essayer de me mettre dans sa peau. Rien ne dit que je vais y arriver mais je vais tenter. Je doute que cela me sera totalement inutile. Je crois que Charlie aura surtout un grand recul sur les deux sexes, une sorte d’indifférence. Elle est homme mentalement mais elle ne pourra pas totalement nier la femme qu’elle est. C’est un petit peu la rencontre avec le troisième sexe.

    Si ça intéresse (enfin avouons-le, ici je parle un peu de ce que je veux sur Pinocchio et mes PNJ, que cela plaise ou non [mais je reste dans les normes soyez-en sûrs]), je tenterai de développer. Je commence à avoir des idées plus concises, ça ne devrait pas être un problème.

    Pour ce qu’elle fera sur AutreMonde, je ne sais pas encore. Peut-être étudiante en Histoire. Ca me permettra de la concrétiser un peu plus, de lui donner plus de consistance en la faisant travailler (et donc me travailler) sur les informations qu’elle ingère. Pour le moment, elle est encore sous le choc, on va lui laisser quelques temps pour qu’elle s’adapte psychologiquement à son nouvel environnement. Et c’est cette adaptation qui sera intéressant.

    | DEVANT MOI LE MONDE

    Pinocchio et Charlie. C’est en regardant Charlie que Pinocchio commencera peut-être à ressentir le sentiment d’importance. Il verra peut-être enfin que le monde n’est pas si clair.
    Pinocchio et Charlie se retrouve toutes les semaines, Pino va la retrouver à Omois et elle, l’attend dans un café. Et ils discuteront. Pinocchio a eu 15 ans pour s’adapter à AutreMonde, Charlie arrive fraichement. Revoir la déroute que cette planète peut engendrer quand elle ébranle les croyances le touchera un peu. Le temps d’adaptation n’est pas un temps agréable. Il n’est pas horrible non plus, juste désagréable. Mais à partir du moment où c’est tout juste agaçant, Pino préfère fermer les yeux et ne plus voir. Il y a des gens qui ne veulent pas voir ce qui est vrai parce que c’est plus joli de voir ce que l’on croit ou voudrait croire. Il y a des gens qui sous le moindre coup de vent, vont s’abriter et se raccrocher à ce qu’ils peuvent.
    En rencontrant aussi régulièrement Charlie, il va devoir commencer à ouvrir les yeux. Et à devenir adulte.



    Peut-être que globalement, on pourrait me trouver un peu ambitieuse dans mes envies, voire idiote à se prendre le chou, ainsi soit. Je crois que j'ai toujours été ainsi.
Revenir en haut Aller en bas
Anonymous
Invité

Invité



Devant moi le monde Empty
MessageSujet: Re: Devant moi le monde   Devant moi le monde Icon_minitime1Jeu 12 Jan - 20:13

    | UN JOUR J'IRAI VERS L'IRRÉEL

    C’est ce qu’a dit mon amour un jour. Ce n’est pas une simple et belle phrase pour moi. Ce n’est pas le sens de ma vie non plus. J’ai plusieurs fois évoqué le sujet de l’irréalité avec Pinocchio. Notamment sur le sujet de Chami’ mais ça marche aussi avec les couleurs et surtout, la lumière. Je ne sais pas pour vous, mais j’ai toujours adoré les siestes l’après-midi. Le réveil agréable, quand vous ouvrez les yeux. Comme un papillon de sa chrysalide.
    Non ? Vous ne trouvez pas ?
    Il y a quelque chose de tellement plus agréable dans ces moments. Tenez, un tableau de Caravage (je sais que tu sais que c’est un peintre de la fin du XVIème siècle, je sais que tu sais qu’il a été en prison plusieurs fois, sa vie étant tellement désordonnée qu’il dû fuir toute sa vie notamment lorsqu’il tua un jeune homme suite à une controverse, je sais que tu sais que ses œuvres étaient rejetées parce que « scandaleuses » : il prenait des catins, des mendiants ou ses propres amants (il était pédé, je sais que tu sais) pour modèle… mais quand même quoi, c’est un grand artiste de l’Histoire, le réalisme de ses œuvres est saisissant, son érotisme tangible, son intensité émotionnelle paroxystique et surtout, cette utilisation furieusement dramatique de la lumière, la lumière est quelque chose d’impressionnant pour moi et m’en fou de passer pour une passionnée de premier degrés. Et je me fiche éperdument de Poussin (Nicolas de son petit nom, je sais que tu sais) qui disait que Caravage (Michelangelo de son petit nom) était venu au monde pour « détruire la peinture. »
    Mes petits, Caravage était tout simplement le premier peintre moderne, et je l’aime, et lui, et ses catins et sa lumière. Comment ça j’ai parlé pendant 3h sur quelqu’un qu’est mort et dont tout le monde se fout ? Mais oui ! Je sais que tu sais !) et bien sa lumière est similaire de celle que je vois tous les jours et j’aime ça. Pourtant, quand je me réveille, c’est Van Gogh que je vois (je sais que tu sais que Van Gogh (Vincent de son petit nom) était un impressionniste du mi-XIXème s. et… ok je la ferme, j’ai compris : tu sais). Je passe donc de Vincent à Michel(angelo). Et oui, retour dans le futur, c’était moi.
    La lumière dans les tableaux est à mes yeux, EXTRAORDINAIRE, même rien qu’en vrai je trouve ça EXTRAORDINAIRE, les avions aussi je trouve ça EXTRAORDINAIRES : quand tu file à une allure folle jusqu’au ciel, quoiqu’il arrive, tu finis par tomber sauf que là tu vole, c’est EXTRAORDINAIRE ! Oh ! Une voiture ! C’est EXTRAORDINAIRE !
    Mesdames et messieurs, je ne suis pas ainsi. Je m’emballe pas forcément sur les mêmes choses c’est tout… c’est tout… c’est… tout.
    Nan sérieusement, je te jure, la lumière naturelle m’éclate, genre, je suis presque heureuse de la voir parfois…
    Revenons à mes réveils et Vincent. Quand tu vois un tableau de Vincent, c’est beau, c’est saisissant et surtout, tu vas me dire c’est évident, surtout : c’est faux. Je veux dire, c’est pas réel. Tu verras jamais des ronds dans le ciel (dommage). Ben là c’est pareil. En même temps là je te parle d’une sensation, concrètement c’est difficile à définir une sensation, surtout parce qu’on ne ressent pas tous les mêmes choses comme tout le monde. C’est EXTRAORDINAIRE. Bon j’avoue, niveau impressionnistes, je préfère Monet, aprèèèès…

    Sincèrement, quand je rentre dans ma cuisine et que je vois ce pan de lumière comme si Dieu s’introduisait dans ma cuisine, éclairant mon horrible carrelage où mon poisson rouge qui était noir s’est suicidé (en même temps, il était dark)… je trouve ça beau. Avec les particules de poussières suspendues dans l’air dans ce pan de lumière…
    Mais toi, petit scarabée-du-pays-de-l’est, saurais-tu expliquer cela ? Non. Moi non plus (et non, ce n’est pas moi Dieu).
    C’est parce qu’on n’arrive pas à expliquer parfois, pourquoi c’est beau… qu’au final, c’est beau. Enfin, j’ai des idées de réponses mais je ne sais pas si j’ai envie de pousser la réflexion. C’est tellement plus beau de ne pas savoir pourquoi ce qui est Beau est Beau, de peur de l’amocher.

    Parfois (mais ce sera assez rare je crois), même si je vais essayer de contenir dans quelques phrases le symbolisme de pensées, d’idées dans un post qui pourra peut-être ainsi regorger d’idées, de convictions, de questions tout en restant légers… même si c’est ce que je vais tenter de faire… parfois je vais écrire une bêtise comme tant d’autres mais qui elle, ne cachera rien. Je ne pourrais pas expliquer ce que j’écris. Car parfois, c’est tellement mieux de ne pas comprendre.
    Pourquoi dire que j’irai un jour vers l’irréel ? Parce que pour moi, le synonyme d’irréalité, c’est beauté. C’est comme le personnage secondaire d’un livre que tu trouves fascinant parce qu’il n’est que secondaire. Tu en sais peu sur lui.

    J’en sais peu sur la lumière, scientifiquement parlant. Je ne connais pas la lumière et c’est ce qui la rend belle.


    | DIEU SUR AUTREMONDE

    Mais, pourquoi est-ce Chami qui est irréelle ? Parce que, disons-le assez franchement : le physique de Zooey est plus que particulier, on dirait vraiment une poupée. Ca a presque quelque chose d’effrayant : Chami (je reviens au personnage) parait frêle, est belle, semble candide… et pourtant (d’après sa mère), elle cache quelque chose de plus sombre représenté par son appartenance aux dragons. Mais… (et si la mère accepte, on parle de respect du personnage là) je pense que prochainement, Pino en voyant cette femme si « jolie » (l’aime que les blondes aux yeux bleus, les « anges ») verra aussi le côté sombre de son aura. Si l’aspect obscur de la dragonne n’a pas encore été révélé, c’est encore mieux. C’est tellement plus terrifiant ne pas connaitre ce quelque chose qui fait déjà peur à la base.
    Mais… mais Chami’ est une « lumière » et Pino est téméraire alors il oubliera les striures d’ombres.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé





Devant moi le monde Empty
MessageSujet: Re: Devant moi le monde   Devant moi le monde Icon_minitime1

Revenir en haut Aller en bas
 

Devant moi le monde

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» La Fin d'un Monde. Le début d'un Autre Monde.
» Je n'ai jamais réellement pu pleurer que devant les films d'amour
» Catherine • Après le monde, le déluge
» Dans notre monde ... ▬ CRÊPE
» Un nouveau rodeur en ce bas-monde, un vil voleur ou encore tueur...

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
AutreMonde :: Papiers :: Accréditations :: Chroniques des membres-