« Oh ! Je sais ce que tu vas faire. » 8h37, relâche pendant la pub. Les chroniqueurs les pieds sur la table et récupérant des miettes de madeleine dans leurs cafés, les caméramans qui racontaient leurs exploits sexuels de la veille et nous. Moi et Billie, cherchant désespérément une idée pour leur pourrir leur rubrique à suivre. Je m'approchai de lui, avec un sourire malicieux. « Pour commencer, tu vas me faire trois tours de plateau en hurlant... hum... “vive les moules frites” et avec 30 pinces à linge sur le visage. » Je le poussai dans un siège et commençai mon oeuvre d'art. Six sur les lèvres, quatre sur le front, deux sur le menton, deux sur chaque sourcil, une sur chaque lobe d'oreille, trois sur l'arrête du nez, une dans chaque narine, cinq dans les cheveux et une sur chaque paupière. Magnifique. « Attends qu'on soit en direct quand même, sinon c'est pas drôle. » Je levai un sourcil. « Et si tu n'y arrives pas... hum... Je te fais une barbe en moutarde. Alors, tu préfères quoi ? » Le décompte résonna... Cinq, quatre, trois, deux, un, direct. « Allez, vas-y. »

Croûtage épique bonsoiiiir. Ah non, mais la, c'était vraiment tordant. Billie était mort de rire, littéralement. Jeza revint, l'air malheureuse, elle allait bouffer chaud.« Je vais devoir faire quoi ? » « Oh, meuf, tu va manger chaud. » Un grand sourire sadique s'afficha sur les lèvres du jeune brun et il aida a enlever le sac de couchage de son amie avant de lui parler sur un ton hilare « Monte sur la table et roule une pelle a tous les personnes présentes sur le plateau... Sinon...Euh..nan. » Il allait rajouter un truc vraiment pas... Quoique... Ça pouvait être fun. « Sinon, c'est a moi que tu dois rouler une pelle » Vu l'air que Jeza avait pris, elle était limite choquée limite morte de rire. Billie attendait un peu en tennant la jeune fille par le bras, attendant que l'émission reprenne son cous plus ou moins normal avant de lui demander : « Alors, moi ou eux? »

« Oh, meuf, tu va manger chaud. » Manger chaud. Ca me faisait rire mais ce n'était peut-être pas le moment. Un petit gloussement m'échappa puis je compris le sens de sa phrase : plus couramment, j'allais prendre cher. Mon sourire s'évanouit puis revint très vite quand j'appris le défi. « Monte sur la table et roule une pelle à toutes les personnes présentes sur le plateau... Sinon... Euh... Non. Sinon, c'est a moi que tu dois rouler une pelle. » Ahah. Je pris un air faussement indigné. Ca me faisait pas peur. « Alors, moi ou eux? » Sans répondre, je sautai sur la table (en talons, moi je suis cascadeuse éwai) et fis un tour de table, commençant par le présentateur, les chroniqueurs, puis les chroniqueuses. Maintenant que j'avais chopé de la salive à tout le monde, je revins vers lui et m'approchai lentement, m'arrêtant à quelques centimètres de son visage. « Les deux. » Je n'avais peut-être aucun honneur, enfin pas peut-être, c'était prouvé scientifiquement. Je l'embrassai, sans y mettre tout mon coeur non plus ; je ne vais pas raconter tous les détails. Je fis un pas en arrière. « Pari relevé ? » Je m'assis sur une table, réfléchissant à ma vengeance. « Tu vas prendre un gobelet de vodka cul-sec, je vais te faire tourner très vite sur une chaise, après je vais de l'autre côté du plateau et quand je t'appelle, tu viens me voir. » Je lui tendis le verre, un grand sinon c'était pas drôle, lui versai de l'alcool et attendis qu'il le boive. Puis je le poussai dans le siège, dont je pris le dossier et que je fis tourner le plus vite possible, le retenant histoire qu'il ne tombe pas encore... Puis lâchai tout, courus derrière les journalistes qui essayaient tant bien que mal de continuer l'émission comme si de rien n'était, puis criai. « BILLIE, VIENS LÀ ! »

« On devrait peut-être arrêter les défis avec l'alcool... Ou les défis tout simplement... Enfin non. J'en avais des bien. Mais il vaut mieux attendre que la tempête passe, non ? » « Ouai, vaux mieux attendre, j'en avais des bien aussi :DD On sortirait pas pour se rafraîchir les idées aux moins 30 secondes? » Il n'attendit pas sa réponse, vu que les agents de la sécurités arrivait vers eux, il pris Jeza par le bras et l'entraîna dans les dédales de couloirs, espérant bien semer les agents de sécurité. Quand il se retourna, ils n'était plus la. Bien. Sauf que les deux compères était perdus et, par la même occasion, dans une salle, grise et noire, parsemée de briques et de déchets, avec deux sièges et une table. Jeza était derière, regardant le plafond avec attention et avec un air vraiment déchiré. « Tu sais ou on est? Et, ça te dirais de sortir de la? Parce que c'est limite angoissant » Le brun de dirigea vers la porte et appuya sur la poignée.
Sans résultats.« Hum...Jeza, j'ai une... Mauvaise nouvelle. La porte s'ouvre pas. »

[Merde, merde, merde, vive les emmerdes /o\]

« Ouais, vaux mieux attendre, j'en avais des bien aussi :DD On sortirait pas pour se rafraîchir les idées aux moins 30 secondes ? » Complètement dans les vapes, je marmonnai un « Oui, oui... » et ne remarquai pas qu'il commençait à partir. Il me prit par le bras, je me réveillai et le suivis, fixant le plafond. Il y avait des lampes, des tâches d'on-ne-sait-pas-quoi-et-il-vaut-mieux-pas-savoir et des chewing-gums. Comment tu colles des chewing-gums au plafond, c'était la question. J'avais déjà essayé mais il était retombé. Peut-être parce que je n'avais pas assez de force, en même temps ici, personne ne l'était vraiment, à part les agents de sécurité... D'ailleurs, ils étaient où ceux-là ? Je jetai un œil en arrière, ils n'y étaient pas, puis regardai devant. Une sorte de salle de réunion qui servait plutôt de poubelle. Comment on était arrivés là ? « Tu sais où on est ? » « Absolument pas. » Je lui fis un grand sourire, toute fière d'avoir répondu à sa question avant de me rendre compte qu'on était perdus. Il me dit quelque chose que je ne compris pas puis essaya d'ouvir la porte, sans succès. « Hum... Jeza, j'ai une... Mauvaise nouvelle. La porte s'ouvre pas. » Je le rejoignis puis appuyai à mon tour sur la poignée. Toujours pas. J'eus la réaction la plus idiote possible, à savoir me jeter de côté contre la porte. BANG. Ça avait fait un bruit atroce mais la porte, elle, n'avait pas bougé et j'avais mal au bras. « Prochain défi... Celui qui arrive à ouvrir la porte, il gagne... hum... Je vais trouver. » On était beaucoup plus arrangés. J'observai toute la pièce et remarquai une fenêtre. A la limite, on pouvait prendre une de ces chaises pourries et éclater la vitre avec, à mois que ce soit la chaise qui se casse. Bon. Ce n'était peut-être pas la peine de se faire encore plus remarquer. Je m'assis par terre, à l'endroit le moins crade je précise, et réfléchis vaguement en entortillant une mèche de cheveux autour de mon doigt. J'étais consciente de ne pas beaucoup l'aider mais j'avais bu deux verres de vodka, pour ma défense, votre honneur.

[ pas mal de texte pour par grand chose ^___^' ]

Billie ne semblait pas plus inspiré et tournait en rond devant la porte. Il me donnait encore plus le tournis qu'avant, si c'était possible. Soudain, il se redressa et sortit des fils de fers et un briquet, et entreprit de crocheter la serrure. Ce n'était toujours pas ça. Il revint et s'assit près de moi. « T'as pas une idée pour sortir d'ici ? » Je haussai les épaules et soupirai, allant me rendormir quand il posa sa tête sur mes jambes, me faisant sursauter. Bon. Pourquoi pas. « Putain, ça me saoule, j'ai pas d'idées... » Je fis un sourire le plus compatissant possible et il ferma les yeux. Je me redressai un peu et l'observai. Ses paupières s'ouvrirent alors que que j'étais tout près, il y eut un temps d'arrêt puis il posa ses lèvres sur les miennes. Sous le choc, je me figeai. Je ne comprenais pas pourquoi il faisait ça ni pourquoi je l'acceptais d'ailleurs, mais dans le fond ça ne me dérangeait pas. J'eus un mouvement de recul avant de me dire que de toute façon, je pensais n'importe quoi alors j'ai arrêté de penser. Je me mis à genoux, penchai ma tête au dessus de la sienne et l'embrassai à nouveau. Je passai mes mains dans sa nuque puis dans son dos avant de m'arrêter net. Il n'en avait peut-être pas envie et moi non plus à vrai dire, enfin peut-être. Je m'arrêtai et replaçai mes cheveux derrière mon oreille, me permettant de mieux le voir. « Hum. Je me suis peut-être emportée. »

Billie du se détacher a contre-coeur des lèvres de Jeza, avant de la regarder. Enfin, de la dévorer des yeux plutôt. « Hum. Je me suis peut-être emportée. » « Qu'aurais-tu fait de mal... ? » Il caressa sa cuisse droite du bout de son index avant de se relever et de se mettre a califourchon sur ses jambes et de l'allonger par terre le plus doucement possible avant de lui caresser le cou doucement et de descendre ses doigts sur sa poitrine, avant de les remonter sur ses lèvres. Il caressa doucement sa joue et se pencha pour l'embrasser langoureusement (Ou lui rouler un patin, comme tu veux XD) avant de passer une main dans son cou et de poser l'autre sur sa poitrine, la caressant doucement « Jezaa... » murmura t-il dans son oreille, comme une plainte. Avant de descendre ses lèvres sur son décolleté et de l'embrasser.

« Qu'aurais-tu fait de mal... ? » Je soupirai. Ses doigts caressèrent mes cuisses puis il se mit à califourchon sur moi. Ses mains s'aventurèrent dans mon cou et mon décolleté, puis il m'embrassa langoureusement. « Jezaaa... » sussura-t-il. Je respirais de plus en plus fort et chuchotai dans son cou : « Tu ne devrais pas jouer à des jeux dangereux... » Je le retournai et le plaquai au sol, enfouis mon tête dans son cou que je mordillai doucement, avant de revenir à ses lèvres, je les caressai du bout de ma langue. Je passai mes mains sur son torse par-dessous son t-shirt, puis je le retirai avant de l'embrasser. J'enlevai mon t-shirt, il descendit dans ma poitrine. Je reculai et me retrouvai contre le mur. Je caressai son dos de mes paumes devenues moites sans arrêter de l'embrasser, mordillant sa lèvre inférieure. J'avais l'impression de faire une énorme connerie mais la machine était lancée et je n'avais pas envie de m'arrêter en si bon chemin. Billie non plus je pense. La température montait à vue d'oeil (parce qu'on voit la température, maiouibiensûr), je me baissai de plus en plus, au niveau de son entrejambe (hum.). J'entrepris de retirer son jean, et la tâche finie remontai vers ses lèvres. Je ne pouvais plus m'en passer, en quelques minutes seulement elles étaient devenues ma drogue, une drogue dans danger certes mais une drogue quand même.

[ je veux pas aller plus loin désolée, y a des squatteurs derrière ]

Billie était... fin exité. Comme rarement en fait. Jezabel, collée contre le mur, faisait des vas-et-viens entre la bouche du jeune homme et son cou, tandis qu'il lui caressait la poitrine, se collant contre elle. Extase, elle lui descendit son pantalon, bien bien... sensuellement. Avec une ardeur retrouvée, il se colla contre elle et l'embrassa fougueusement, lui déboutonnant son pantalon en même temps. Billie passa une main sur sa culotte, la caressant doucement, avant de remonter ses doigts sur son ventre puis son dos,la caressant doucement. Il la bloqua contre le mur, lui léchant le cou, le mordillant aussi, passant une main dans sa culotte en faisant de petits vas-et-viens en lui arrachant des gémissements. Le jeune homme se fit poussé sur la table, ou Jeza se mit a califourchon sur lui, lui arrachant un sourire presque pervers.

En me mordillant le cou, Billie baissa mon pantalon et s'aventura en terre inconnue dans ma culotte. Il fit des va-et-vient avec ses doigts, ce qui eut comme effet de m'exciter encore plus. Un gémissement de plaisir m'échappa et il accéléra la cadence, avant de se retirer 100€ à la banque et de caresser mon dos, plus doucement. Je l'embrassai langoureusement en le poussant contre la table, m'asseyant à califourchon sur la partie intéressante, la caressant sensuellement. Un sourire pervers s'étira sur son visage tandis que je lui enlevais son dernier vêtement, le plus lentement possible, pour le tenir en haleine et lui faire péter un plomb. Je glissai mes mains dans son caleçon, ce qui semblait devenir de plus en plus insoutenable. Il me retourna et me plaqua contre la table. « Ahah… » Je caressai son torse et ses tatouages. « J'aime bien ce jeu finalement » murmurai-je avant de l'embrasser tendrement. « Allez… fais-moi rêver. »

[ j'ai mis que des conneries, c'est dingue x) ]